Aider les jeunes universitaires chômeurs en quête d'un emploi à franchir le premier pas en levant devant eux toutes les entraves et obstacles, de quelle nature qu'ils soient et qui se dressent sur leur chemin, telles ont été les consignes données par M. Selim Semmoudi, wali d'El-Bayadh, aux 15 directeurs, membres de l'exécutif ainsi qu'à trois responsables d'organismes (ANSEJ, CNAC et ANGEM), tel que préconisé dans la correspondance n°0116 du 26/01/2011, émanant du ministère du Travail. Le nouveau dispositif d'insertion et d'accompagnement de ces jeunes en quête soit d'un emploi ou d'un crédit financier pour la concrétisation d'un projet susceptible de les sortir définitivement de la spirale du chômage, n'est plus un vain mot, a-t-il souligné en tapant plusieurs fois du point sur la table. Et pour ce faire, des permanences et des cellules d'écoute, ayant pour vocation des guichets uniques, seront ouvertes sans discontinuer dans chacune des 22 communes, et aucune défaillance ne sera tolérée lorsqu'il s'agit plus particulièrement d'assister et d'orienter les jeunes dans leurs démarches pour un emploi ou l'acquisition d'un prêt bancaire. Des jeunes seront recrutés pour renforcer ces nouvelles structures d'accueil.

 Le déficit en unités agro-industrielles et économiques à travers le territoire de la wilaya n'est plus à démontrer, excepté les secteurs du bâtiment et des travaux publics, qui arrivent tant bien que mal à offrir des emplois précaires à quelques bras vigoureux. Pourtant le sous-sol de la wilaya recèle dans ses entrailles d'énormes ressources minières (sel gemme, antimoine et manganèse), et seuls de courageux investisseurs soucieux du développement de cette région peuvent à eux seuls contribuer à l'éradication du problème du chômage, mais hélas les idées généreuse n'existent pas chez certains promoteurs immobiliers qui ne sont intéressés que par les entreprises de réalisation dans le bâtiment. En citant à titre d'exemple le cas de la manufacture de chaussures à l'arrêt depuis plus de 20 années et qui est en perpétuelle quête d'un potentiel acquéreur ainsi que le futur projet de cimenterie d'El-Abiodh Sid Cheikh, semblent être les ultimes solutions capables de générer plus de 12.000 emplois permanents.

 Dans la foulée, le premier responsable de la wilaya a lancé une nouvelle fois un appel pathétique à ces investisseurs en rappelant que le terrain est vierge et que toutes les facilités de création d'entreprises génératrices d'emplois nouveaux leur seront accordées, mais hélas les idées manquent de ce côté-ci. Ne se contentant pas de bilans et de chiffres ronflants, ressassés lors de chaque rencontre, le premier responsable de la wilaya n'a pas été du tout tendre envers certains responsables chargés du dossier de l'emploi des jeunes, présents dans la salle de réunion, puisqu'il les a sommés de prendre à bras-le-corps avec lui l'épineux dossier de l'emploi car ces 4.500 jeunes universitaires chômeurs qui veulent tout et tout de suite, insistant sur le fait que chaque jeune recruté par un organisme public, dans le cadre d'un contrat de travail de plus de trois années, sera automatiquement permanisé.