Monsieur Abdelkader Khellil, chargé du
développement local auprès du ministère de l'Intérieur et des Collectivités
locales, s'adressant aux responsables des 28 communes, est venu présenter «la
nouvelle stratégie de développement local» à mettre en application durant la
période de planification 2010-201. Tout le long de son registre, il parlait de
bonne gouvernance, de développement durable, d'intégration et durabilité
territoriale, de transparence dans la manière de faire participer le citoyen
dans la prise de décision collective, de comment asseoir les crédibilités à
même d'inciter l'adhésion collective et de veiller à assurer les égalités des
chances par des pratiques démocratiques et citoyennes. Poursuivant sa démarche
assez méthodique, Khellil considère que les efforts déployés doivent être
marqués par une situation de mobilisation autour des objectifs fixés permettant
d'améliorer les indicateurs économiques, les vrais, et que cette mobilisation
ne doit pas être vue sous le seul angle de dépense publique. Pour cela, il
prône une démarche intelligente qui doit impliquer tous les partenaires sociaux
professionnels tout en soulignant que le tout Etat n'est pas la seule manière
d'agir. Aussi, dit-il, l'effort doit trouver son prolongement dans les
revendications de la société et qu'il n'est plus toléré de voir place au
gaspillage et droit à l'erreur. Madame le wali, en l'occurrence Yamina Nouria
Zerhouni, remerciant l'orateur d'avoir jeté les bases d'une nouvelle stratégie
de développement qui nécessite une vulgarisation secteur par secteur, avait
porté à la connaissance de son hôte qu'elle rencontre des problèmes et fait
face à de sérieuses difficultés à telle enseigne qu'elle n'est plus en mesure
de répondre aux préoccupations nécessitant parfois des prises de décisions
urgentes pour les résoudre. Dans des cas, l'enveloppe financière consacrée à un
projet donné ne couvre pas la consistance des travaux prévus. Et demander une
réévaluation n'est point chose aisée et pas de répondant de la part du
ministère des Finances. Elle cite comme exemple la réalisation d'un institut
national de tourisme dont le montant alloué est de 50% de l'enveloppe réelle.
Ainsi tout opérateur désirant une réévaluation doit annuler sa nomenclature à
un autre projet relevant de son secteur pour prétendre un complément d'argent à
concurrence du manque demandé.