Après plus d'une semaine de grève observée
par les travailleurs de l'Entreprise de transport urbain (ETT) et la paralysie
totale du transport public dan la ville de Tiaret, une solution négociée vient
enfin d'être trouvée par le wali de la wilaya qui a réuni, mardi, les
principaux protagonistes du conflit autour du secrétaire général de l'Union de
wilaya de l'UGTA en tant que partenaire social et le directeur de wilaya des
transports. En effet, et après des négociations menées sous l'égide du premier
responsable de la wilaya entre les travailleurs grévistes et la direction de
l'entreprise, décision a été prise de reprendre le travail dès mercredi après
avoir satisfait à « l'ensemble des doléances du collectif des travailleurs»,
selon un communiqué de la cellule de communication de la wilaya transmis à
notre bureau. Ainsi et selon les termes du même communiqué, décision a été
prise d'un commun accord pour «l'amélioration du climat social à l'intérieur de
l'entreprise et le respect mutuel entre les travailleurs et l'administration,
la réintégration des travailleurs licenciés et l'organisation d'une assemblée
générale dans les meilleurs délais pour l'élection d'une nouvelle section
syndicale après la dissolution de l'ancien syndicat à la demande des
travailleurs».
Tout en reprochant aux travailleurs et à
leurs représentants le «fait inacceptable de n'avoir pas assuré le service
minimum dans une entreprise publique de transport urbain au mépris total de la
loi et du coup les désagréments causés aux citoyens, le wali a insisté sur la
«nécessité de privilégier l'intérêt général et la promotion continue du service
public». Créée à la fin de l'année 2007, l'entreprise de transport urbain de
Tiaret dispose actuellement de 28 bus d'une capacité de cent places chacun et
emploie 175 travailleurs à titre permanent.