Quelque 200 travailleurs de la direction régionale de la zone
industrielle d'Arzew (DRIZ), ex EGZIA, ont observé, hier, un sit-in en signe de
mécontentement contre la non amélioration de leurs salaires. Les contestataires
qui aspiraient à un changement des conditions de travail depuis que
l'entreprise de gestion de la zone industrielle a réintégré la société mère qui
est Sonatrach, pour devenir la nouvelle direction régionale de la zone
industrielle d'Arzew, ont été déçus de découvrir qu'aucune mise à niveau n'a
été opérée en matière des salaires. La nouvelle nomenclature a provoqué un
écart entre les catégories, ce qui est à l'origine du courroux des
travailleurs. «Nous avons déjà soumis une plateforme de revendications au
conseil syndical pour, surtout, assurer cette mise à niveau entre les salaires
mais, malheureusement, rien n?a été fait pour prendre en charge les doléances
des travailleurs. Malgré la réintégration de l'entreprise au groupe pétrolier
Sonatrach, les salaires n'ont pas changé, au grand désespoir des
contestataires. Ces derniers s'attendent à une révision de cette nomenclature
laquelle bénéficiera à l'ensemble de la corporation. Deux jours auparavant,
c'est un autre arrêt de travail qui a été également observé par le collectif
des travailleurs de DRIZ qui a décidé de contester ce qu'ils appellent «cette
discrimination».