De gros moyens financiers sont dégagés
depuis des années pour le développement économique, social et culturel, dont la
réhabilitation urbaine. Et c'est au chef-lieu que s'apprécie l'effort
entrepris. Ainsi, au vu de récentes réactions citoyennes et associatives, le
cadre de vie demeure peu reluisant : l'hygiène fait encore défaut, l'éclairage
public, vrai casse-tête, continue de faire des désagréments. Là, une virée
nocturne dans les populeux quartiers renseigne les lanternes. Inutile d'évoquer
la voirie de la rue des Fondouks de l'ex-Perrin, ou le quartier Abbou et autres
importantes artères, telle celle traversant Bab Dhaya. Arrêtons-nous pour ces
cas cités, car en 2010, le montant financier pour le programme d'investissement
est huit fois supérieur à celui de 2000. Dix ans après, on indique 32.720.066
dinars pour toute la wilaya avec ses 52 communes. Pour les PCD, le montant est
de 1.093.000 dinars avec 267 opérations, avait-on relevé cette fin de semaine.
Mais de là à voir l'homogénéité, l'esthétique prendre un sérieux coup... à
travers des décharges publiques, remblais, détritus à perte de vue. Toutes ces
mesures urbanistiques, d'ordre, de salubrité demandent à être accompagnées... Y
compris quand on installe un ou des panneaux de signalisation, l'on se doit de
relire ce qui est mentionné, nous font remarquer de vieux retraités au niveau
de l'ex-Petit-Vichy, à travers les nouvelles plaques vertes de la route de
Mascara, voire le boulevard Zabana. Indépendamment de ces criantes erreurs, des
personnalités connues et qui observent bien ce qui est entrepris sur les lieux,
considèrent cela comme du «surplace».
Des actions certes, mais dans un
environnement caractérisé par la promiscuité, la voirie défectueuse d'une
mairie peu performante, où l'utilisation pragmatique des cadres administratifs
demeure l'une des tares décriées.