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Secouée par une crise qui perdure depuis le
début de cette année, l'APC d'El-Bayadh vit l'une de ses crises les plus
mouvementées de son histoire. Une atmosphère de guéguerre règne sous le toit de
l'hôtel de ville et tous les coups, y compris les plus bas, sont permis entre
les 15 élus (6 FLN, 5 MSP, 2 RND et 2 ANR) de cette municipalité qui sont à
couteaux tirés.
En effet, une motion de retrait de confiance au maire FLN s'appuyant sur 6 membres issus de sa même formation politique (FLN) vient d'être adoptée et signée par le reste des élus municipaux, qui lui reprochent à la fois une gestion en dents de scie de la collectivité locale ainsi que le monopole des décisions liées à la réalisation des projets communaux. L'actuel maire se défend bec et ongles et réfute catégoriquement tous les griefs qui lui sont reprochés par ses pairs. Toujours selon lui, seule la tentation du perchoir de l'APC attise les convoitises et ne fait que créer un climat malsain, préjudiciable à l'exécution et à la concrétisation des différents programmes de développement. De leur côté, les signataires de cette motion campent sur leur position et veulent à tout prix la tête du maire, même au prix élevé, c'est-à-dire une démission collective. Quant à la population locale, elle retient son souffle et suit de très près l'évolution des évènements, qui connaîtront sûrement leur épilogue dans les tout prochains jours dans la salle de réunion de l'APC entre les élus communaux qui désigneront à huis clos le prochain candidat du FLN appelé à prendre les rênes de la commune. La procédure réglementaire de retrait de confiance au maire a été légalement et rigoureusement appliquée au niveau des différents échelons de la wilaya. On a appris que l'heureux élu qui aura la chance de porter l'écharpe du futur maire de la ville sera sûrement désigné lors des zerdas organisées par les élus locaux chaque soirée. |
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