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Trois mois après
l'entrée en vigueur de l'article 43 de la loi de finances 2010 portant sur
l'interdiction d'importation des déchets ferreux, la situation au niveau de
l'entreprise de récupération de l'Ouest (ERO), au même titre que les deux
autres unités d'Alger et de Annaba, se caractérise par un arrêt de l'activité
et dans les rangs du personnel les perspectives sont aléatoires au vu du
silence de la tutelle. Afin de débloquer la situation, les trois représentants
syndicaux ont tenu il y a quelques jours une réunion avec les responsables de
la Fédération nationale des travailleurs de la mécanique et de la métallurgie à
l'issue de laquelle il a été demandé aux syndicalistes de faire des
propositions pour une reprise de l'activité.
Chose faite, les partenaires sociaux des trois entreprises ont préconisé de geler cette disposition jusqu'à la réalisation d'unités de recyclage comme les aciéries, des unités qui font défaut. Cette proposition a été soumise au secrétaire général de la centrale syndicale UGTA qui, à son tour, la présentera au ministère de tutelle. Par ailleurs, les syndicats des trois entreprises ont décidé, après avoir songé à des actions de protestation, à surseoir à cette démarche tout en donnant un délai d'un mois à la tutelle pour trouver une solution salutaire. Actuellement, comme nous l'avait précisé le secrétaire général de la section syndicale de l'ERO, c'est carrément l'expectative, même si le personnel continue de percevoir le salaire, mais sans primes et qu'aucun plan de compression d'effectifs n'a été décidé. Mais cette situation ne peut perdurer et en l'absence d'un plan de relance de l'activité, des difficultés sont à craindre comme c'est le cas pour l'entreprise de Annaba, où les travailleurs temporaires ont été remerciés ou encore pour l'entreprise d'Alger, dont tous les comptes bancaires ont été bloqués suite aux réclamations de plusieurs clients dont les commandes en déchets ferreux n'ont pas été satisfaites. |
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