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Campagne explicative sur l'aide à l'emploi

par A. El Abci

Dans le cadre d'un travail de proximité en direction des jeunes à la recherche d'un emploi initié par la wilaya, une rencontre entre près de 80 jeunes et des représentants de la wilaya, de l'APC et des différents dispositifs d'aide à l'emploi, Ansej, Angem, Cnac, Anem, etc., a été organisée hier lundi au niveau du secteur urbain d'El Kantara. Il s'agit, en fait, d'une première halte, dans la commune de Constantine, de la caravane de l'emploi qui a sillonné, depuis près d'une vingtaine de jours maintenant, les zones les plus enclavées des onze autres communes de la wilaya.

Selon le représentant du wali, M.Boulegroune, « c'est une première rencontre qui sera suivie par d'autres prévues au niveau des 10 secteurs urbains dans les jours prochains ». Et le même responsable d'indiquer que cette rencontre a pour objectif de faire connaître d'abord la situation de l'emploi à travers ce qu'offrent les dispositifs qui en facilitent l'obtention, mais aussi ceux qui aident à créer sa propre entreprise et «petite affaire».

Et dans cet ordre de préoccupations, cette réunion sera propice pour évoquer tous les problèmes susceptibles d'être rencontrés par les jeunes entrepreneurs en herbe. A ce propos, le dispositif de l'Angem concernant la micro entreprise a intéressé le plus l'assistance des jeunes, certainement pour les facilités qu'il offre et la simplicité des mécanismes et procédures de l'accès aux prêts et des remboursements. En tout cas, le représentant de l'Angem sera assez clair durant cette rencontre, en disant que le dispositif consiste en deux volets. Le premier concerne par exemple le prêt de 30.000 dinars sans intérêt pour une petite entreprise familiale et le second de 40.000 dinars avec un montage financier, mais assez simple.

70% du coût de la micro entreprise seront supportés par la banque, 25 à 27% le seront par l'Angem et seulement 5% représentent l'apport du jeune porteur de projet, pourcentage qui descendra à 3% si le jeune est titulaire d'un diplôme.

Les responsables des autres dispositifs, Ansej et Cnac, ont essayé de présenter au mieux leurs produits mais, manifestement, c'est la formule Angem qui suscite le plus d'intérêt auprès d'eux. Les jeunes ont surtout posé des questions afférentes aux remboursements, redoutant les difficultés qui peuvent surgir en la matière, en évoquant plusieurs cas de connaissances ou de parents qui en ont souffert et poussés à la faillite. Echaudés par ces expériences malheureuses, ils n'en ont pas moins cependant fait montre de beaucoup d'écoute. Ceci, particulièrement lorsque le représentant de l'Angem leur a annoncé que les banques ont été instruites dernièrement de ne pas dépasser le délai de deux mois au maximum, après l'étude du dossier de l'affaire, pour accorder le quitus nécessaire à son financement.