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Hammam Bou-Hadjar: Des demandeurs de logement sruraux accusent et le maire s'explique

par Belhadri Boualem



Dans une longue requête signée par 44 citoyens   d'Aurès El Meïda (Hammam Bou-Hadjar) et adressée au wali d'Aïn-Témouchent, les pétitionnaires ayant saisi notre bureau «expriment leur désappointement et opposition ferme à la démarche suivie par les collectivités pour informer la population sur un projet de construction de 10 logements ruraux». Jugée «obscure et illégale» la procédure, entreprise par les responsables locaux, a limité la durée de dépôt de dossier entre «les 20 et 21 décembre 2010», un laps de temps qui «ne suffit même pas pour demander un extrait de naissance de l'état civil de la mairie». Constatant que la requête adressée à madame le chef de daïra de Hammam Bou-Hadjar en date du 27/12/2010 n'a pas eu l'effet escompté, dans la nouvelle adressée à madame le wali, les plaignants estiment «qu'au moment où les hautes instances du pays cherchent coûte que coûte à réhabiliter la crédibilité de l'Etat, des parties (sans les citer) veulent que les problèmes demeurent pour des fins ignorées». Les plaignants ont pris contact avec les élus locaux (APC) «lesquels ont évoqué la non disponibilité de terrains à lotir à Aurès El Meïda» alors que les services de la daïra «ont dit que le quota de 10 logements ruraux accordé à Aurès El Meïda est du ressort de la wilaya est que la daïra ne fait qu'appliquer les décisions de l'autorité de la wilaya». Pour faire la part des choses et permettre à l'opinion locale de connaître l'autre son de cloche on a joint par téléphone le maire de la cité des bains en l'occurrence Monsieur Kaddour Meganni qui a précisé: «La commune a bénéficié de 40 L.R à Hedjaïria, 40 autres à Douaïma, 12 unités à Aïn El Beïda et 10 à Aurès El Meïda. Ce n'est pas fini, les choses sont au niveau des enquêtes, les dossiers ont été transmis à la CNL et que les demandes enregistrées à ce jour sont au nombre de 120 uniquement au niveau de Aurès El Meïda où il existe un problème de disponibilité de terrain à lotir. «Selon la requête qui s'appuie sur le PDAU un instrument d'urbanisme en mesure de dégager un terrain pour plus de 100 logements ruraux», il existe plusieurs poches à Aurès El-Meïda qui répondent aux critères de choix». Pour cela les pétitionnaires ont demandé d'être reçus par madame le wali le 26 février 2011.