L'arrêté de fin de fonction, après le retrait de confiance dont il a fait
l'objet, qui a été transmis cette semaine par huissier de justice au président
de l'APC de Hassi Mefsoukh, a fait réagir, hier, le concerné qui a décidé de
déposer un recours à la wilaya. Cette décision prise à la suite d'un retrait de
confiance de trois membres élus pour mauvaise gestion, a été contestée dans le
fond par le maire de Hassi Mefsoukh qui a dénoncé le caractère illégal de la
procédure. Ainsi et selon lui, l'article 55 du code communal n'a pas été
respecté car pour notifier un retrait de confiance, les 2/3 doivent voter lors
de la tenue d'une réunion légale, alors que sur les sept élus, trois sont
suspendus et sur les quatre restants, il faut soustraire la voix du maire et il
ne reste, donc, que trois. Dans ce cadre, le facteur de la majorité retenu pour
l'approbation n'est pas réuni, ce qui contredit l'article en question. Notre
interlocuteur indique également que l'article 44 du code communal n'a pas été
pris en considération, car toute délibération doit se faire, à l'issue d'une
assemblée générale légale. Ainsi et en contestant cette décision qu'il qualifie
d'abusive, notre interlocuteur a précisé que le retrait de confiance approuvé
pour mauvaise gestion ne peut, en aucun cas, être recevable. Le responsable
suspendu estime qu'il devait être informé de cette décision de fin de fonction
au moins 24 heures à l'avance. Pour leur part, de nombreux citoyens ont
contesté à leur tour cette suspension et ont décidé de se rassembler
aujourd'hui, devant le siège de la mairie pour dénoncer une telle mesure prise
à l'encontre du maire de Hassi Mefsoukh.