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Les travaux de revêtement de la chaussée, ciblant la section Mers
El-Kébir/Oran de la RN2, lancés il y a une semaine, avancent au ralenti. Il
n'est pas besoin d'être spécialiste en travaux publics pour s'apercevoir de la
cadence extrêmement lente du chantier. Le fait est là : en sept jours, le bilan
des travaux déjà exécutés se limite au décapage à demi (une des 2 voies
seulement) de pas plus de 400 m.
Ce rythme au «compte-gouttes» pose un gros lot de désagréments aux usagers, mais aussi plusieurs interrogations quant au planning de cette opération d'entretien qui, à ce tempo-là, risque de dépasser le délai imparti. Outre les embouteillages que le chantier génère, notamment aux heures de pic de trafic, un autre phénomène particulièrement fâcheux est déploré : la poussière. La chaussée décortiquée de sa couche de bitume usée sur plusieurs dizaines de mètres, une poussière dense se répand dans l'air par le contact du pneumatique avec le sol, réduisant dangereusement la visibilité, ce qui est d'autant source de risque d'accidents que l'éclairage public longeant le tronçon routier entre Sainte Clotilde, à hauteur du poste des pompiers, et le dédoublement de voie, à hauteur du chantier naval, est défectueux. Dès lors, plusieurs questions se posent: pourquoi les travaux sont-ils limités à une tranche horaire quotidienne très réduite, alors qu'il s'agit d'une desserte à grande fréquentation ? Pourquoi le chantier se met-il à l'arrêt durant le week-end et la nuit, alors qu'il s'agit en principe d'une opération d'urgence, eu égard à l'importance primordiale de cette liaison routière, surtout après la fermeture de la corniche supérieure pour travaux ? Pourquoi les parties décapées ne sont-elles pas revêtues à ce jour ? Est-ce un problème de disponibilité du bitume ? Si tel est le cas, il aurait été logique de déférer le décapage jusqu'à la disponibilité de cette matière. Contactée hier, une source proche de la direction des Travaux publics, au fait de ce projet, n'était pas en mesure de déterminer les circonstances exactes à l'origine des lacunes relevées dans l'exécution de ces travaux d'entretien. Néanmoins, pour cette source, il y a forcément des dysfonctionnements qui seront réglés très prochainement. S'agissant du phénomène de la poussière, l'on saura de même source qu'il sera remédié, en urgence à ce point, par l'arrosage régulier du sol. S'agissant de l'encombrement occasionné par les travaux, de part et d'autres de la ville de Mers El-Kébir, une demande a été formulée par la DTP auprès des services de sûreté de wilaya, à l'effet de mettre en place un dispositif pour la sécurité et la régulation de la circulation, à ce niveau. Pour rappel, l'opération consiste en le revêtement en tapis bitumeux de la chaussée, sur une longueur de 4,2 km, confiée à l'entreprise publique EGTO, pour un délai de 45 jours. |
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