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La FAF a longtemps tergiversé pour recruter un entraîneur étranger pour
l'équipe nationale, malgré l'insistance des pouvoirs publics sur ce choix. Aujourd'hui,
il semblerait que cette option est abandonnée, puisque le nouveau coach devait
être engagé le mois de janvier dernier. La Fédération n'a pas voulu s'engager
dans cette voie en raison de la situation que connaît actuellement l'équipe
nationale, révèle-t-on à la FAF. Au vu du parcours de l'équipe nationale dans
les éliminatoires de la CAN-2012, sa qualification pour la phase finale est
loin d'être acquise. «Il serait hasardeux d'engager un entraîneur de renom
alors que l'éventualité de rater la qualification à la CAN-2012 n'est pas à
écarter. Que ferait-on alors de cet entraîneur de renom», nous a révélé un
responsable de la FAF en rappelant que les contre-performances de l'équipe
nationale sont souvent suivies par des crises et de limogeages. L'équipe
nationale n'a glané qu'un seul point après deux matches des éliminatoires de la
CAN-2012, soit un nul à domicile devant la Tanzanie (1-1) et une défaite contre
la République centrafricaine (2-0) à Bangui. Les deux prochaines confrontations
de l'Algérie dans le cadre de ces éliminatoires seront déterminantes quant à la
suite de la compétition. «Tous les scénarios sont possibles et l'équipe
nationale n'a pris qu'un seul point sur les six possibles», ajoute-t-on à la
FAF, avouant ainsi qu'il sera «difficile de résorber ce déficit en point».Loin
d'être «pessimiste», ce responsable de la FAF a estimé qu'il se montre
«réaliste». Aussi, les aléas que connaît l'équipe nationale font qu'à la
Fédération on appréhende les prochaines sorties des Verts. Pour rappel,
l'équipe nationale a eu du mal à trouver un stade pour abriter ses matches,
alors que la rencontre amicale contre la Tunisie, prévue le 9 février dernier,
a été annulée. L'entraîneur national accordait beaucoup d'importance à ce match
amical dans la mesure où il s'agissait pour lui de procéder à une dernière
revue des effectifs avant le match décisif contre le Maroc, le 27 mars
prochain. Tous ces aléas n'ont pas encouragé la FAF à engager un coach
étranger. Pourtant, les pouvoirs publics avaient instruit la fédération à
engager un entraîneur de renom. Mieux encore, son salaire devait être pris en
charge par le ministère de la Jeunesse et des Sports.
Aujourd'hui, la venue d'un entraîneur étranger reste tributaire des résultats de l'équipe nationale, d'où l'importance de la double confrontation contre le Maroc. A la FAF, on aurait souhaité que le recrutement d'un entraîneur soit intervenu juste après le Mondial, soit après la fin du contrat de Rabah Saâdane. Une manière de jeter la responsabilité sur ceux qui avaient plaidé pour le maintien de Saâdane après la Coupe du monde. Mais cela relève d'un autre débat, celui des relations tumultueuses entre le ministère et la fédération. |
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