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14 harraga ont été condamnés chacun, hier, par le tribunal correctionnel
de Aïn El-Turck, à une amende d'un montant de 6 millions de centimes. A la barre,
ils donnaient beaucoup plus l'impression de regretter que leur tentative
d'émigration clandestine n'ait pas connu le sort escompté. L'amertume se lisait
clairement sur leur visage, enfantin pour la plupart d'entre eux, qui ne
semblent pas avoir mesuré les graves conséquences auxquelles ils s'exposaient.
Il importe de rappeler que l'embarcation de ces candidats à l'émigration clandestine, un semi-rigide doté d'un moteur Suzuki d'une puissance de 65 chevaux, a été repérée par les gardes-côtes de la marine, mardi dernier, à 15 miles nautiques au large du village de Cap Falcon, sur le littoral ouest de la wilaya d'Oran. Selon nos sources, ils ont exploité les bonnes conditions météorologiques, avec un vent très faible et une mer calme qui prévalaient au cours de la semaine dernière, pour tenter leur folle aventure, tôt la matinée de ce jour-là aux environs de 1 heure 30. Ces quatorze malheureux harraga ont pris la mer à partir d'une plage située dans la localité côtière de St Roch, dans la daïra de Aïn El-Turck. Les mêmes sources indiquent que ces candidats à l'émigration clandestine sont âgés de 22 à 31 ans, des célibataires sans profession, issus de familles modestes domiciliées dans les différentes localités côtières essaimées sur ce littoral. Ils ont déboursé chacun entre 2 et 6 millions de centimes pour prendre part à cette traversée vers le Vieux Continent. Ils ont également déclaré aux enquêteurs de la police avoir remis l'argent à un passeur, dont il ne connaisse que le signalement. Il leur aurait promis d'effectuer une traversée sans embuche. Rappelons que moins de 20 jours auparavant, 18 autres harraga ont été interceptés par les mêmes éléments de la marine nationale au large des côtes de ce littoral. |
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