
Du travail ou du pain sur la planche attend
le nouveau locataire du nouveau siège de la direction de wilaya de Sidi Bel
Abbès, de la jeunesse et des sports sis au niveau de la belle avenue de la
Macta, voire une de ses perpendiculaires pour être bien précis. En effet, le
secteur vital qu'est la jeunesse et sports a vu, samedi après-midi, une
inspection d'un site à avoir le nouveau ou futur centre de regroupements des
équipes nationales sis dans la partie nord-est du chef-lieu. Cette visite des
lieux par le ministre de tutelle, M. Djiar El Hachemi qui venait de la wilaya
de Saïda pour les mêmes objectifs, a permis de relever qu'une véritable course
contre la montre demeure à faire pour être dans les délais. Avant cela, notons
que l'hôte de Sidi Bel Abbès, où ce dernier fut secrétaire général de la wilaya
dans les années 80, s'est rendu au lac Sidi Mohamed Benali où tout un projet
est prévu pour la population belabésienne dont la jeunesse, et ce qui est un
centre de toutes les préoccupations connaît un réel déclin dans la pratique
sportive compétitive. Près d'une dizaine de communes situées au sud de la
wilaya n'ont plus de clubs engagés dans le sport roi, et cela se ressent par
tout un chacun. Des semaines ternes, moroses à Telagh, Ras-El-Ma, pour ne citer
que ces villes. Même à Sidi Bel Abbès ville, les rares clubs affiliés, faute de
stades homologués, sont des associations SDF. La commission sportive de l'APC
n'est pas du tout aidée dans sa mission malgré l'ardent désir de ses membres
qui ont un plan de charge fort ambitieux. Que dire du stade de Gambetta,
aujourd'hui feu Larbi Ben M'hidi, dont le club est leader de son groupe ? La
liste des dépits est longue. Que dire des nouveaux bassins réalisés, des
piscines sans eau, des week-ends tristes dans plusieurs localités oisives ?
Tout cela ne peut s'inspecter. Que dire d'un stade, d'un complexe comme l'OPOW
du 24-Février qui a perdu son gazon naturel au profit du tartan. En somme, tout
un chantier que l'on ne peut ranger en un seul papier.