|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Cette fin de semaine a été en, quelque sorte, celle des rassemblements
devant le cabinet du wali. Ainsi, mercredi dernier, c'étaient des dizaines
d'habitants de la rue de Roumanie, exclus de la liste des bénéficiaires d'un
relogement à Ali Mendjeli qui s'étaient rassemblés.
Selon certains manifestants, ils sont ainsi 150 familles à être sans logement. Pour les plus chanceuses d'entre elles, elles sont hébergées chez des parents ou connaissances, alors que la majorité ne fait qu'errer en squattant des garages n'ayant accès à aucune des commodités d'une vie décente, disent des concernés. Pas d'eau, pas de chauffage, etc., disent-ils, mais le plus grave ce sont les difficultés qu'ils rencontrent pour se faire délivrer le certificat d'hébergement, pièce exigée pour la scolarité de leurs enfants qui sont les plus grandes victimes de cette déperdition. Dans la journée de jeudi dernier, c'étaient les habitants du «Cinquième km» de la cité des Mûriers, victimes des dernières intempéries qu'a connues Constantine, qui y avaient tenu un rassemblement pour réclamer leur relogement dans les nouvelles cités en construction. Selon certains protestataires, leur bidonville compte 48 familles, dont les maisons de plusieurs d'entre elles ont été emportées par les eaux de l'oued qui a débordé suite aux fortes pluies de la semaine écoulée. Dans la même matinée du jeudi, des dizaines de résidents de la vieille ville de Souika inférieure, où logent 70 familles, affirme-t-on, se sont donnés rendez-vous devant le cabinet du wali pour exiger aussi d'être relogés dans des logements décents, car les leurs menacent ruine et ce, depuis longtemps déjà, indiquent-ils. En tout, ils étaient en cette matinée de jeudi dernier, plus de 80 personnes qui avaient le sit-in. Ces manifestants, (ceux des deux quartiers) «ont été reçus par le chef de la daïra et le secrétaire général de la wilaya, auxquels ils ont fait part de leurs doléances. Ils sont ressortis avec des promesses qui leur ont été faites pour le règlement de leur problème, sitôt que les conditions le permettront». Concernant les victimes des inondations, elles apprendront de leurs interlocuteurs, que quatre familles vont être relogées en urgence, car ayant tout perdu, mais que les autres devront attendre et le seront le plutôt possible». |
|