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Soixante-treize personnes ont bénéficié de la mesure portant la peine de travail d'intérêt général (TIG) à Tizi-Ouzou. C'est ce que le procureur général près la cour de justice de Tizi-Ouzou, Mohamed Tayeb Lazizi, a annoncé avant-hier au cours d'une journée de sensibilisation consacrée à ce dispositif en vigueur depuis plus d'une année. Les bénéficiaires de cette mesure sont affectés pour le moment au niveau des tribunaux et de la cour de la wilaya. Le PG a, dans son allocution, mis en exergue les objectifs de cette peine de substitution à celle qui prive le condamné de sa liberté, contenue dans l'amendement du code pénal, à savoir la loi n°09-01 du 25 février 2009, modifiant et complétant l'ordonnance n°66-156 du 8 juin 1966. Ainsi, selon lui, le but de cette mesure est de passer d'une population carcérale oisive et coûteuse à un régime semi-ouvert actif et productif, permettant une meilleure insertion dans la société et du coup limiter la surpopulation carcérale. L'occasion a été donnée aussi pour expliquer qui peut bénéficier de cette mesure. La durée de la peine de travail d'intérêt général varie entre 40 et 600 heures pour les adultes et entre 20 et 300 heures pour les mineurs. La durée est appliquée en vertu de deux heures pour chaque journée de prison dans un délai de 18 mois. Autre indication fournie est que seul je juge est habilité à prononcer la peine de travaux d'intérêt général. En plus des explications données sur l'application de ce genre de peine, un condamné bénéficiaire des TIG a pris la parole devant l'assistance pour expliquer les bienfaits de ne pas se retrouver en prison. |
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