La maison des ligues et des associations,
implantée le long de la rue Saïm Djillali, est sans directeur depuis plusieurs
mois, plongeant cette structure dans une anarchie indescriptible.
En effet, si l'effort a été consenti ces
derniers jours pour donner un nouveau visage à cette bâtisse datant de l'époque
coloniale avec le ravalement de sa façade extérieure, l'absence d'un
responsable à la tête de cette structure, dédiée au mouvement associatif local
et aux ligues de wilaya, fait que la bâtisse se dégrade à vue l'œil en raison
des déprédations et du rush d'un public très nombreux qui se rend
quotidiennement à cette structure. Des associations qui se sont vues affecter
des bureaux au sein de cette association l'ont abandonné depuis longtemps,
empêchant d'autres associations actives de bénéficier d'un siège au sein de
cette bâtisse de quatre niveaux. Selon des statistiques datant de l'année
passée et fournies par la Direction de la règlementation et des affaires
locales, plus de quatre cents (400) associations existent sur le papier, mais
sans aucune existence sur le terrain. Et dans la perspective justement de la
fermeture prochaine de la maison des ligues et des associations, située avec la
maison de la presse au dos de la résidence du wali (ex-château Rousseau) et la
récupération du terrain à d'autres fins, les autorités publiques sont engagées
dans la construction d'une maison de la solidarité située au sud de la ville de
Tiaret. Mais des problèmes d'environnement peu appropriés et d'aménagement
intérieur des locaux retardent la réception de cette nouvelle structure, placée
sous la tutelle de la direction de l'action sociale.