L'Ecole de formation technique de pêche et
d'aquaculture (EFTPA) de Béni-Saf a été, ce jeudi, encore une fois le théâtre
d'une journée de vulgarisation et d'information à l'adresse de gens de mer dont
une trentaine de marins stagiaires venus de Mostaganem. Le thème avait trait au
certificat de base ou de survie. La manifestation a été organisée par la
chambre de la pêche de la wilaya d'Aïn Témouchent en collaboration avec
l'école. Plusieurs responsables de la pêche dont les DPRH de Mostaganem et de
Chlef ont pris part. Comme des représentants de compagnies ou sociétés
d'assurance qui ont été conviés à l'événement. En quelques mots, le certificat
de base ou certificat de survie a pour objectif l'acquisition des connaissances
nécessaires à la bonne exécution des gestes destinés à préserver l'intégrité
physique des gens à bord d'un navire. Le but recherché est d'informer les
professionnels de la pêche sur la nécessité de disposer du certificat de base,
titre qui sera bientôt exigé par toutes les polices maritimes du monde à tout
marin exerçant à bord d'un bateau de pêche ou commercial. Pour note, l'obtention
de ce titre passe par un stage de 03 jours. La formation, qui se déroule à
l'EFTPA de Béni-Saf, sise plage du Puits, est essentiellement basée sur des
exercices pratiques pour faire apprendre au marin les gestes nécessaires pour
garantir, en cas de catastrophe en mer (naufrage, incendie...), sa sécurité et
celle d'autrui. L'assistance a ensuite eu droit à une visite guidée des
ateliers d'étude de l'école qui dispose néanmoins des moyens pédagogiques
ultramodernes tel le simulateur de pêche, matériel qui a fait l'objet d'une
simulation au profit de ces visiteurs d'un jour. Invitée, comme d'habitude, à
dire le mot de la fin, la directrice de l'EFTPA de Béni-Saf, Mme Labdelaoui, a
réaffirmé ou plutôt rappelé que la formation entre dans le cadre de l'application
des normes de la STCWF de l'OMI (Organisation maritime internationale) dont
l'Algérie est membre, est destinée à améliorer la sauvegarde de la vie humaine
et des biens en mer ainsi que la protection du milieu marin, tout en mettant à
jour sa situation administrative et professionnelle. «Il sera un jour
pratiquement interdit de prendre la mer à tout marin n'ayant pas cette
qualification, entendre ce diplôme», conclura-t-elle.