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L'ancien stade de basket-ball et de handball, communément appelé stade
CSO, situé dans le quartier «Les Castors», qui a vu naître dans ses antres des
dizaines d'athlètes de haut niveau, notamment les fameux handballeurs du MCO
des années 70 et 80 avec les Bendjemil, Douballah et consorts, tombe en ruine
et dans l'oubli le plus total.
Les jeunes qui s'adonnent encore au handball et au basket-ball appartenant à quatre clubs différents, entre autres, le MCO, le HBCO, le COB et une association sportive des plus jeunes catégories jusqu'à la classe des juniors, sont pourtant nombreux à se partager ce minuscule espace tout dégradé. Encadrés par des techniciens chevronnés entre bénévoles et salariés de la DJS, ces jeunes essayent tant bien que mal de s'adonner à la pratique sportive et à la compétition. Le premier problème est celui de l'éclairage qui faisait défaut et les séances d'entraînement durant les journées d'hiver courtes se terminaient bien avant l'heure, soit dans l'obscurité. Heureusement, il y a quelques semaines seulement, ce problème a été résolu, mais le reste n'a pas changé. Les bois sont totalement dégradés tout comme les panneaux à panier pour le basketball. Il n'existe pas de vestiaires et les jeunes sportifs se changent à l'air libre, même lorsqu'il pleut à torrent. En outre, le terrain est complètement dégradé, avec tout ce que cela comporte comme risques de blessures pour les jeunes sportifs. Pourtant, affirme un encadreur, chaque club a cotisé pour quatre (04) millions de centimes comme frais d'engagement, tout en ajoutant que le stade appartient à l'OPGI d'Oran qui ne le gère plus dans les faits, car comment peut-on concevoir attendre des résultats palpables quand tout fait défaut ? Même si une salle omnisports est programmée dans ce quartier mythique pour le sport oranais, il n'en demeure pas moins que cette aire de jeu doit être réhabilitée, car il fut un temps où même le Grand MCA venait ici pour en découdre avec l'autre grand MCO de Bendjemil et compagnie, ceci, sans parler de la grande ambiance qui régnait aux alentours de ce stade durant les week-ends et même les jours de semaine. Il faut dire que les élèves des établissements scolaires fréquentaient eux aussi ce terrain pour diverses compétitions, outre le handball et le basket-ball, notamment l'athlétisme. Jeunes et moins jeunes du quartier étaient des spectateurs assidus dans ce stade. Alors, les riverains et autres sportifs en herbe aimeraient bien que leur stade reprenne un peu de couleurs et l'ambiance d'antan et lancent un appel aux autorités locales afin qu'elles prennent les mesures nécessaires pour la réhabilitation de ce stade qui boostera sans aucun doute l'activité sportive, voire sociale, au sein de ce quartier et des autres cités environnantes, tels Dar El Beida, Haï Zitoune et autres. |
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