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Réhabilitation des lycées historiques: Des chantiers au ralenti

par A. E. A.

Les travaux de réhabilitation des six lycées historiques de la ville de Constantine, désignés par «lycées de l'indépendance», lancés vers la fin 2009, ne sont toujours pas terminés et se poursuivent malgré les gênes qu'ils procurent à l'enseignement des élèves.

En effet, ce volet des difficultés et des perturbations induites par les travaux «est pris en charge par la direction de l'Education de la wilaya de Constantine, qui a pris les mesures qu'il faut pour le gérer au mieux», selon le responsable de la cellule de communication de ladite direction.

M.Gaouir cite comme exemple des mesures prises, notamment l'orientation des élèves de première année dans des classes communes et loin des chantiers des travaux.

Il s'agit de réduire au maximum les perturbations pouvant affecter les cours, mais aussi sans trop ralentir la cadence des travaux.

Les lycées historiques en question sont les lycées Hihi El Mekki, ancien lycée franco musulman, Fadila Saadane, ancien lycée Mercier, les frères Khaznadar, l'ancien lycée technique, Tarek Ibn Ziad, dont les taux d'avancement des travaux se situent entre 80% et 95%. La réception se fera incessamment, dira, le responsable des réalisations à la direction du logement et des équipements publics, Abdessalem Bengana.

Toutefois, poursuit-il, si ces quatre établissements de l'enseignement secondaire connaissent ces taux d'avancement appréciables, les deux autres établissements sont loin d'être dans le même cas. C'est ainsi que le lycée El Houria, ancien Laveran, le plus ancien des établissements du secondaire dans la wilaya et aussi le plus important du point de vue des effectifs des élèves, est marqué par d'énormes retards en considération qu'il a fait d'abord l'objet de deux appels d'offres infructueux. Et qu'ensuite la nature des travaux qui y sont menés ne ressort pas tellement de la réhabilitation mais plutôt de la rénovation, donc plus lourds. Le cas du dernier lycée Redha Houhou est particulier en ce sens que se trouvant dans une zone classée patrimoine historique, les travaux et leur nature sont soumis à la direction de la culture à chaque phase pour quitus et autorisation de continuer. Aussi les retards ne manquent pas non plus, marqués, par l'infructuosité de deux appels d'offres à l'instar du lycée El Houria.