La sûreté de wilaya d'Aïn Témouchent
s'installe de plus en plus dans les communes rurales, dépourvues de structures
de sécurité et renforce celles existantes dans les grandes villes par des
sûretés urbaines dans les quartiers populaires d'Aïn Témouchent, de Béni-Saf et
de Hammam Bou-Hadjar. C'est ce que projette la nouvelle carte sécuritaire au
cours du programme 2010-2014. Les sûretés urbaines à créer concerneront les
villes d'Aïn Témouchent, El-Malah, Bouzedjar, Terga, Aïn Tolba, Béni Saf (03),
Sidi Safi, Chaâbet El Leham, Aïn El Beïda (Hammam Bou-Hadjar), Sidi Ben Adda,
Aghlal. En somme 18 chefs-lieux de communes seront dotés de sûretés. Les
autres, à savoir Oued Berkèche, Hassasnas, Chentouf, Oued Sebbah, Tamzourah,
Sidi Boumediene, Oued Boudjemâa, Oued Kihel, M'Said, Emir Abdelkader et Souk
Letnine seraient programmées au cours du prochain quinquennal 2015/2020, en
toute vraisemblance.
En attendant, c'est la gendarmerie qui va
renforcer la sécurité dans ces communes rurales. La priorité telle qu'édifiée,
autorise l'observateur à dire que le taux de couverture de la sécurité, tous
corps confondus, serait de 100%, à la fin 2014. La nécessité des nouvelles
implantations de sûreté de daïra et urbaines est dictée par l'évolution de la
wilaya, tant sur le plan spécial que celui des activités existantes et
projetées à l'horizon 2014. Le volet social a pris sa part dans cette
perspective et consiste à créer deux centres de repos pour les fonctionnaires
de la police, à Hammam Bou-Hadjar et à Rachgoun-Plage.