Des dizaines d'universitaires ont observé
un sit-in, la semaine passée, devant le siège de la direction de l'Education de
Chlef pour «dénoncer les anomalies et les irrégularités ayant entaché les
résultats des concours de recrutement des enseignants du lycée, du moyen et du
primaire». Les protestataires soulignent, dans une correspondance envoyée au
ministère de l'Education, qu'ils sont victimes d'une grave injustice, dénonçant
la non application des critères d'admission, et le système de notation
appliqués par les services concernés lors de ces concours. «Certains d'entre
nous ont eu leur diplôme en 2005, mais aujourd'hui nous sommes ébahis par les
résultats qui contiennent des noms de candidats qui viennent à peine de sortir
de l'université c'est-à-dire en 2010, tandis que ceux ayant obtenu leurs
diplômes en 2005, 2006, 2007 et 2008 n'ont pas été retenus. Notre ancienneté
dans l'obtention du diplôme n'a pas été apparemment prise en compte», peut-on
lire dans une lettre adressée au ministre de tutelle». Les protestataires ont
sollicité une entrevue avec les responsables de la direction de l'Education
pour leur soumette leurs problèmes, mais en vain. Certains protestataires
n'hésitent pas à dire que «Ce concours s'est avéré au bout du compte qu'une
simple formalité pour recruter ceux qui sont ?pistonnés'», fera remarquer un
protestataire. Les protestataires dénoncent par la même occasion le flou qui a
entouré la publication de la liste des candidats reçus aux différents concours
et demandent que le ministère de tutelle ouvre une enquête à ce sujet.