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Le CRASC, le mouvement associatif et les projets de la ville

par Djamel B.

Dans le cadre des initiatives visant la modernisation de la ville d'Oran, le Centre de recherches en anthropologie sociale et culturelle CRASC, en collaboration avec la wilaya d'Oran, a organisé un stage de trois jours à la maison de jeunes Maoued Ahmed, ex-Mirauchaux, encadré par des experts du centre. Une vingtaine de cadres de l'administration, notamment de la direction de la jeunesse et des sports, de l'action sociale, de l'environnement, de la culture, ainsi que l'ex-CREPS de Aïn El-Turck, des associations locales et les Scouts musulmans algériens, se sont impliqués dans les phases de management du projet GCP. L'expertise mobilisée par le CRASC d'Oran a axé son programme de trois jours sur le diagnostic du territoire de la métropole oranaise (acteurs, parties prenantes et bénéficiaires), l'analyse des problèmes des associations, l'analyse des objectifs de la planification stratégique et par la rédaction du projet final. Selon des participants, l'inauguration de ce stage par le wali d'Oran, son implication personnelle dans le projet de modernisation de la ville d'Oran, laisse augurer de la durabilité du processus de réhabilitation du milieu associatif local.

 M.M. Younès, architecte et expert déjà mobilisé par le CRASC d'Oran depuis plusieurs années, a été à la hauteur des attentes de la vingtaine de participants organisés en ateliers. Une hiérarchisation des problèmes associatifs a été établie suite au brainstorming et une vision positive des objectifs est apparue. De son côté, Mme Keddar du CRASC a éclairé les stagiaires sur le montage de projets et l'identification des causes à effets des problèmes du réseau associatif d'Oran.

 Plusieurs stages sont prévus et programmés sous l'égide de la wilaya et du CRASC, et cela à partir de février avec d'autres leaders associatifs de la ville d'Oran pour amorcer les capacités opérationnelles des réseaux à même de canaliser les attentes et espoirs de tous ceux qui sont impliqués sporadiquement dans le cycle marginalisation, violence, émeutes.