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Malgré l'interdiction qui lui a été signifiée par la wilaya d'Alger, le
RCD a décidé de maintenir «la marche pacifique» à laquelle il a appelé la
semaine dernière. Dans un communiqué rendu public jeudi, le parti de Saïd Saadi
a indiqué qu'il maintenait cette manifestation, initialement prévue le 18
janvier puis reportée au 22, en faveur d'une ouverture plus démocratique. La
marche a été interdite en vertu de l'état d'urgence en vigueur dans le pays
depuis 1992.
Réagissant au communiqué des services de la wilaya d'Alger, le RCD a indiqué que la demande d'autorisation déposée dans les temps et selon les règles et qu'elle a été refusée sans la moindre explication. «L'association à caractère politique à laquelle font allusion la radio et la télévision nationales porte un nom. Elle s'appelle le Rassemblement pour la culture et la démocratie qui est un parti politique légal, dont les militants et les sympathisants ont payé, comme beaucoup d'Algériens, un lourd tribut pour voir nos concitoyens vivre dans la liberté et la dignité dans leur pays», lit-on dans le communiqué du RCD. Le rassemblement pour la culture et la démocratie rappelle en outre que la marche à laquelle il a appelé a une motivation à savoir : «inviter l'ensemble des Algériennes et des Algériens, fiers du message de Novembre et de la Soummam et adhérant aux valeurs de l'Etat de droit, à se mobiliser pour éviter le naufrage de l'Algérie. La marche a aussi un objectif immédiat: exiger la libération des détenus arrêtés lors des dernières manifestations, la levée de l'état d'urgence, la restauration des libertés individuelles et collectives garanties par la Constitution et, enfin, la dissolution de toutes les instances élues, autant de revendications partagées par l'écrasante majorité de notre peuple.» Jeudi dans un communiqué diffusé par la télévision et la radio nationales; la wilaya d'Alger a appelé les citoyens à faire preuve de «sagesse et de vigilance», et à «ne pas répondre à d'éventuelles provocations», lors «de la marche «non-autorisée qu'une association à caractère politique compte organiser dans la capitale, le samedi 22 janvier». «Il est demandé aux citoyens de faire preuve de sagesse et de vigilance, et de ne pas répondre à d'éventuelles provocations destinées à porter atteinte à leur tranquillité, leur quiétude et à leur sérénité» indique ce communiqué qui rappelle que «les marches à Alger ne sont pas autorisées», et que «tout rassemblement sur la voie publique est considéré comme une atteinte à l'ordre public». Selon le communiqué de la wilaya d'Alger, «une association à caractère politique a appelé à l'organisation d'une marche le samedi, 22 janvier 2011, de la Place de la Concorde, ex-Place du 1er mai, vers le siège de l'Assemblée populaire nationale, sans autorisation des services administratifs compétents». |
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