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CR Témouchent: Une prise de conscience pour sauver le club

par M. Zeggai

Le CR Témouchent vit, ces derniers temps, une crise interne qui risque de lui porter de graves préjudices. L'intervention des autorités concernées est plus que nécessaire si l'on veut réellement éviter la disparition du Chabab. Omar Sikki, figure emblématique du football algérien, Yahiaoui, Djems, Messaoudi et leurs anciens coéquipiers joueurs méritent, à notre avis, plus de respect et de considération. Ce qui se trame autour du CRT est des plus déplorable. Aujourd'hui, le club paye cash ces agissements. Résultat: le CRT, version 2010/2011, est lanterne rouge avec quatre points de retard sur l'avant-dernier après treize journées de championnat. Il est indéniable que des erreurs ont été commises durant l'intersaison, notamment sur le plan recrutement. « Belarbi (CABBA), le troisième gardien de but, nous coûte 3000 DA par jour et il ne joue pas », dira Larbi Baki, P-DG du SSA-CRT.  En outre, et selon certaines indiscrétions, le club est victime d'un clanisme qui ne veut pas dire son nom, « chacun cherchant à exploiter le silence des autorités pour s'en servir », nous affirmera un ancien responsable du CRT qui a pris la décision de ne plus remettre les pieds au club.

A présent, une prise de conscience est à souhaiter chez tous les Témouchentois, toutes couches confondues, pour sauver ce qui peut l'être avant qu'il ne soit trop tard.

La situation risque de s'aggraver davantage avec cette crise financière qui secoue le CRT. « L'équipe survit avec les propres moyens du P-DG et je défie quiconque de prouver le contraire. A cet effet, je lance un appel aux autorités locales pour nous venir en aide. Car il est urgent de régulariser tous les joueurs et ce, pour se concentrer sur les objectifs du club. Qu'on nous donne les moyens financiers et qu'on nous exige des comptes. On paye les séances d'entraînements et les mises au vert à l'OPOW Oucief Omar, alors que nous ne recevons rien en contrepartie du fait que c'est le CRT qui assure le spectacle.

 Nous avons d'ailleurs introduit une demande de changement de domiciliation à la LNF pour un éventuel retour au stade Embarek Boucif », précisera le P-DG de la société sportive par actions du CRT. Du côté du staff technique, Drid reste seul aux commandes. « J'assume mes responsabilités dans la mesure où tous ceux que nous avons ramenés n'ont pas apporté le plus escompté. Mais nous sommes contraints de renforcer la barre technique le plus tôt possible. Toutefois, la décision revient à Drid à propos du choix de son adjoint », précisera Larbi Baki. Selon notre interlocuteur, huit éléments seront libérés.

Il s'agit de Boukhari (MBSC), Marni (WACT), Dala (OMA), Sari (SAM), Beghalia (ASMO), Kherbache (MCS), Belarbi (CABBA) et Labdi. En ce qui concerne le mercato, le CRT a engagé quatre éléments, à savoir Mezouar Aârafat, Hadjar Yahia, Mokrane (USMAn) et Makroum (JSMC).

 Le nom du cinquième joueur n'a pas été dévoilé. En conclusion, le P-DG du SSA/CRT est indigné par ce qui se passe actuellement au sein du club. « Tout ce tapage n'arrange pas les affaires du CRT. Tout le monde sait dans quelles conditions s'est constituée cette SSA ainsi que le recrutement des joueurs qui ne répondent pas au profil recherché. J'ai pris le train en marche, ce serait lâche de ma part de laisser tomber le CRT », conclura-t-il.