Alors qu'il croyait pouvoir opérer en toute
quiétude, un voleur fut surpris par la maîtresse des lieux qui lui fit rater
tout son plan. Il avait mit en effet près de deux mois à peaufiner ce dernier
en surveillant la maison et les habitudes de ses propriétaires. Et c'est au
courant du mois de février de l'année écoulée qu'il jugea les circonstances
favorables à l'exécution de son plan consistant à pénétrer dans une maison
située en plein centre de Blida et de faire main basse sur tout ce qui a de la
valeur et qui serait facile à emporter. Il attendit que tous les occupants de
la maison soient sortis avec de sauter par-dessus le mur d'enceinte puis de
fracturer la porte d'entrée de la maison. Il prit même le soin de se couvrir le
visage pour éviter d'être reconnu s'il rencontrait quelqu'un. Mais il compta
sans le retour de la propriétaire qui, étonnée de voir la porte du salon
ouverte, y pénétra pour voir et elle tomba nez à nez avec le voleur qui lui
asséna un violent coup de bâton sur la tête avant de lui en donner d'autres à
l'aide d'une chaise. Pourtant, elle tint bon et n'abdiqua que lorsqu'il menaça
de s'en prendre à son bébé si elle ne lui remettait pas tout ce qu'elle possédait
comme argent et bijoux. Mais avant qu'elle les lui remette, elle lui ôta son
masque alors qu'il voulait la frapper encore et ce geste le mit hors de lui.
Puis, devant les cris perçants qu'elle lançait pour appeler au secours et ayant
pris peur, il lui asséna d'autres coups sur la tête en espérant peut-être
qu'elle mourrait et ne le reconnaîtrait donc pas. Mais elle s'accrocha à la vie
et elle fut rapidement secourue par des voisins qui accoururent et qui
appelèrent l'ambulance et les services de sécurité à qui elle donna une
description détaillée de son agresseur. Forts de ces informations, les
policiers ne tardèrent pas à arrêter le voleur et à le présenter à la justice
après avoir été reconnu par sa victime et reconnu les faits qui lui étaient
reprochés. Il ne nia pas non plus ses actes lors de l'audience du tribunal
criminel près la cour de Blida qui le jugeait, sauf qu'il affirma avoir agi
sous l'emprise de la drogue qu'il avait consommée ce jour-là, espérant
bénéficier de circonstances atténuantes. Il fut condamné, après délibération, à
7 années de prison ferme.