Après avoir tourné autour de 170 et 200 DA le kg, pendant plus de deux
mois, faisant ainsi le bonheur de tous les ménages sans exception et le poulet
rôti que l'on pouvait s'offrir à 350 DA, auprès des rôtisseries, le prix du
kilo du poulet est passé, ces jours-ci, à 240 DA et plus alors que celui rôti
est cédé à 450 DA la pièce. En somme, une augmentation pour le moins brusque et
surprenante, que même les boucheries n'arrivent pas, clairement à s'expliquer,
à l'image de ce boucher exhibant la facture du jour avec 225 DA le kg. Notre
interlocuteur expliquera que quotidiennement, il reçoit son quota de poulets de
l'abattoir livré par un camion frigo, accompagné de la facture dont les prix
varient chaque jour. Lui ne fait que percevoir sa marge qui est de l'ordre de
15 DA. Un autre dira que c'est certainement le recul des prix de l'huile de
table synonyme de davantage de consommation donc plus de poulets à vendre et au
bout du compte plus de bénéfices pour les éleveurs du poulet de chair. Par ailleurs
et concernant le front des prix de manière générale, avec le retour du sucre et
de l'huile à un seuil raisonnable, la remarque n'aura échappé à personne,
s'agissant de tous les commerces ayant opéré une augmentation des prix. Les
cafés maures où la tasse de café est passée de 15 à 20 DA, fast-food,
restaurants et pâtisseries qui ont fait de même, sans pour autant chercher à
faire baisser leurs prix dans la mesure où le mobile de leur hausse ne tient
plus la route.