Les chauffeurs de taxi, affiliés à l'Union générale des artisans et
commerçants algériens (UGCAA), ont demandé, hier, une révision à la baisse de
l'impôt forfaitaire unique. Par le biais de leur secrétaire général, M. Kandsi,
les concernés ont saisi officiellement le directeur général des Impôts, en
marge de la rencontre organisée, jeudi à Oran sur la loi de finances 2011,
notamment pour l'impôt forfaitaire unique, fixé à 5.000 DA que les chauffeurs
de taxi sont contraints de régler, tous les 3 mois. Celui-ci est calculé sur la
base du chiffre d'affaires que l'administration fiscale est chargée également
de déterminer. Dans ce cadre, M. Kandsi a précisé que cette proposition a été
émise jeudi, au premier responsable de l'administration fiscale.
«Nous avons demandé au D.G des Impôts d'apporter une solution à notre
requête, laquelle permettra de revoir à la baisse cet impôt forfaitaire unique.
Une baisse qui consiste à fixer cet impôt à 2.500 DA », explique notre
interlocuteur. Pour M. Kandsi, le problème des impôts continue à susciter la
réaction de la corporation. Sur les 4.000 adhérents que compte l'union,
seulement 20% sont à jour et s'acquittent régulièrement de leurs impôts. Ce
sont généralement les nouvelles recrues dans la profession. Pour les anciens de
la corporation, le problème dure depuis 1992 et aucune solution n'a été
dégagée, malgré l'appel au dialogue et à la concertation, a indiqué notre
interlocuteur, qui a précisé que des promesses ont été données par le DG des
Impôts pour étudier le dossier, ce qui vient rassurer, un tant soit peu, les
chauffeurs de taxi. Ces derniers rappelons-le, avaient souhaité que ce dossier
soit réglé au niveau la wilaya d'Oran, comme il l'a été pour d'autres wilayas
du centre du pays. Des commissions de concertation ont été proposées pour
résoudre, de manière définitive, ce problème qui gangrène l'activité de la
corporation.