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Sit-in annoncé d'anciens militaires invalides

par M. A.

D'anciens militaires appelés, les trois catégories confondues, à savoir les contractuels radiés pour différents motifs, les militaires victimes d'accidents de travail, de réserve, et les victimes d'accidents imputables comme les maladies chroniques, ont décidé d'observer un sit-in devant le ministère de la Défense, le 17 janvier prochain. Des représentants de ces anciens appelés, en l'occurrence N.Bakhouche, Bendjamaa et M. Kouiadria ont affirmé qu'aucune réponse concrète n'a été apportée aux revendications de ces anciens appelés, dont certains ont même demandé une éventuelle réintégration. Ils ont affirmé qu'ils se sont rendus, aux services sociaux du ministère de la Défense, avec l'espoir de trouver des réponses. Mais en vain, les services en question se sont contentés de leur dire que leur dossier est toujours en traitement. Pourtant, affirme le collectif des anciens militaires appelés que ces mêmes services ont promis aux concernés que leur problème sera résolu définitivement fin décembre. Pour rappel le nombre de ces anciens appelés est de 3500 militaires invalides. Ils réclament une retraite et une considération de la part des autorités du pays, au même titre que tous les Algériens. Ils réclament en outre une prise en charge médicale pour certains, une couverture sociale et un droit au travail pour d'autres. Amputés d'un bras, d'autres d'une jambe, d'autres souffrant de troubles psychiques suite à leur contribution dans la lutte antiterroriste dans les années 90, ces invalides se sont retrouvés aujourd'hui, victime d'une loi datant de 1976, qui leur offre entre 2400 DA par mois pour un invalide et 1700 DA par mois pour un radié de l'armée.

 Les protestataires réclament une retraite qui assurera le pain pour leurs épouses et leurs enfants, si jamais ils décédaient. Car, nous explique l'un des protestataires « dès qu'on décède, cette pension disparaîtra ». Les contractuels radiés affirment qu'ils n'ont même pas pu décrocher un travail suite à la notification de résiliation par l'armée.