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Les étudiants de
l'Institut de nutrition, d'alimentation et des technologies agro-alimentaires
(INATAA), n'interrompront la grève qu'après avoir reçu des assurances
officielles de la Fonction publique quant à la satisfaction de leur
revendication principale relative à la reconnaissance de leur diplôme», a
assuré, hier, le chargé des contacts avec la presse des grévistes.
Ce dernier signale que les étudiants de l'INATAA qui avaient entamé une grève de la faim ont interrompu celle-ci et l'ensemble des 700 étudiants qui ont participé au mouvement, ont levé, mardi soir, le sit-in tenu durant deux journées devant la tour administrative de l'université Mentouri de Constantine. Ils sont retournés à leur institut pour poursuivre la grève ouverte entamée le 3 janvier courant. Par ailleurs, les étudiants grévistes nous ont communiqué hier le procès-verbal signé par le recteur de l'UMC, M. Djekoune, à l'issue de la réunion tenue mardi dernier, avec une délégation des étudiants contestataires. Dans ce document, le recteur de l'université s'est engagé à «constituer un groupe de travail composé de représentants de l'administration de l'institut, des enseignants et des étudiants, à l'effet de faire des propositions relatives à l'enrichissement des textes réglementaires définissant les secteurs de l'emploi pour les diplômés de l'INATAA», lit-on dans le texte. Le procès-verbal prévoit également la prise en charge des réclamations des étudiants concernant différents domaines, entre autres l'organisation des stages en milieu professionnel, l'équilibre entre les formations en graduation et post-graduation, la réalisation des programmes pédagogiques, ainsi que les procédures de passage dans le nouveau système LMD. Notre interlocuteur n'a pas manqué d'ajouter que le recteur de l'université a demandé un délai de 10 jours pour régler les problèmes pédagogiques des étudiants de l'institut, notamment ceux relatifs aux rectifications à effectuer sur les attestations de succès et sur les certificats de scolarité délivrés aux étudiants de l'institut. «Nous considérons que les concessions faites par les autorités universitaires ne font que confirmer la légitimité de nos revendications», a conclu le chargé des relations avec la presse. |
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