Si les retraités
ayant bénéficié de l'application des nouveaux taux dégressifs de l'IRG, sont en
général, globalement satisfaits, il n'en est pas de même pour ceux, partis à la
retraite avant 1996.
Ainsi les bureaux
syndicaux des retraités de la ville de Constantine n'arrêtent pas d'enregistrer
des va-et-vient des concernés, qui ne démordent pas et cherchent à relancer
leurs cas. C'est ce que font savoir les secrétaires généraux des retraités
affiliés à la Fédération nationale des retraités (FNTR). Ainsi, selon certains
d'entre eux, «alors que l'énoncé de la loi 83-12, stipule l'actualisation des
retraites en les alignant sur l'indice des salaires, dans le sens de toutes les
retraites, son application n'a concerné que celles liquidées à partir de 1996,
nous excluant ainsi sans motif et contrairement à la législation». Et nos
interlocuteurs de poursuivre «nous ne comprenons pas ce «deux poids, deux
mesures», ni sa logique et encore moins sa finalité. Au début, nous avons pensé
à un simple retard, sinon à une démarche graduelle et que cela sera bientôt
notre tour. Malheureusement les années passent et nous ne voyons rien venir».
M. Salah Hedna, secrétaire fédéral de la FNTR chargé de la région Est, affirme
que ce problème est l'une des principales revendications de sa fédération qui
ne cesse de demander cet alignement. Celui-ci fait d'ailleurs partie de la
revendication en 12 points faite par la FNTR, lors de son dernier congrès,
ajoute-t-il. «Nous avons eu gain de cause dans le dossier de l'IRG, mais on
continue de militer pour les retraites antérieures à 1996. La FNTR a même
proposé à la Caisse nationale des retraites, de procéder à la revalorisation,
conformément à la loi 83/12, quitte à ne pas payer les rappels qui s'étaleront
sur plus d'une dizaine d'années, car la CNR ne sera probablement pas en mesure
de faire face à cette grosse dépense. Nos démarches continuent donc, jusqu'à
obtention de ce qui est demandé par nos retraités», indique notre interlocuteur.