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L'insuffisance des moyens de transport, mis
à la disposition des APC d' El-Bayadh et de Boualem, pour le ramassage scolaire
des élèves issus des hameaux enclavés, fait sortir de leurs gongs, aussi bien les
parents d'élèves que les enseignants et ce, en raison de l'irrégularité des
heures de ramassage et de la confusion qui règne dans ce créneau. En effet, les
exploitants privés de véhicules de transport agissent à leur guise sans se
soucier de l'intérêt des élèves, notamment ceux du village de Sidi Ahmed
Bellabes, distant d'une trentaine du CEM le plus proche (commune de Boualem) et
qui ne savent plus à quel saint se vouer. Ces derniers sont otages de l'humeur
du jour du chauffeur du minibus qui décide, seul, de l'horaire des départs et
retours, du lieu de résidence des collégiens à leur établissement scolaire, les
week-ends et les débuts la semaine.
Ce qui ne manque assurément pas de se répercuter négativement sur leur scolarité. Leur calvaire n'est qu'à ses débuts, nous dit-on. Même son de cloche du côté des enfants résidant dans les profondeurs du hameau de Wafeg (Petit Méchéria). L'APC-mère d'El Bayadh s'est engagée avec un transporteur privé de voyageurs, par le biais d'une convention, payée grassement, nous dit-on à 120.000 DA/mois, pour n'assurer les liaisons que deux fois par semaine, le jeudi soir et le dimanche matin. Mais premiers grains de sable, cette mission est assurée en dents de scie. L'unique possibilité pour ces centaines d'élèves reste la marche à pied ou montrer patte blanche, nécessité oblige, pour attendrir un quelconque automobiliste pour les prendre. En définitive, il y a lieu de rappeler qu'un déficit criard est enregistré en matière de ramassage et de transport scolaire, à travers une wilaya qui est aussi vaste que celle d' El-Bayadh, avec ses 22 communes et qui ne compte que 45 bus scolaires. |
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