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Saïda: Des chantiers et des insuffisances

par Ali Kherbache

Insatisfait de but en blanc de l'état d'avancement des différents projets, le wali n'a pas hésité à rappeler à l'ordre les intervenants, mais aussi les citoyens consommateurs du tout-venant». Entamant une visite d'inspection dans la daïra de Saïda, le wali a été sidéré par la situation des 44 logements ruraux de la cité Naâr Kerroum, aux confins de la commune de Saïda. Inachevé pour diverses raisons en dépit de leur inscription en 2005, ce groupe de logements, lancé en 2007 pour fixer la population semi rurale, demeure à l'état primaire. Les bénéficiaires ayant versé la totalité de leur écot, racontent-ils au premier responsable.

Interrogé à ce sujet, le promoteur justifie la lenteur par le non règlement de la situation administrative du projet afin qu'il puisse bénéficier de l'avantage financier et de l'occupation de quelques habitations par leurs bénéficiaires. M. Abderrahmane donna les instructions nécessaires afin d'assainir la situation. Le secteur de l'habitat traîne, dira-t-il en inspectant les 220 logements de haï Bordj 3, ceux occupés du HB 2 étant dépourvus de cheminées, la population souffre du froid en dépit de la disponibilité du gaz, et le wali les a exhortés à user de leur droit. « Je ne permettrai plus jamais de bourdes pareilles», avertit-il et de lancer à l'adresse des opérateurs en charge de la réalisation de l'école du même lieu: «Corrigez la pente des escaliers. C'est un danger évident que vous devez éliminer car cette pente abrupte représente un risque à l'entrée principale pour les élèves». L'établissement compte 13 classes et des labos indique une fiche technique alors qu'une autre fiche technique indique 15 salles et des labos. Ce projet, d'un coût global de 137 430 000 DA, fut inscrit le 02 juin 2006. Le chef de l'exécutif continuera son tour du propriétaire et distribuera de «chauds marrons» aux traînards. La visite dura deux jours.