Les sept agents vacataires sur les 22 que compte le service d'hémodialyse
de Haï Daya (Petit Lac), en majorité des agents de maintenance viennent de
signer un nouveau contrat de 6 mois après que leur ancien contrat ait expiré à
la fin de l'année.
Cette bouffée d'oxygène pour ce personnel, au même titre que celui
affecté dans d'autres services, vient mettre fin à leurs appréhensions sur leur
devenir professionnel même si la signature du contrat ne les met pas totalité
en sécurité. Ils estiment que s'ils ont assuré leur mission, c'est uniquement
par rapport aux malades, mais que la solution finale réside dans leur
titularisation au vu de l'importance de leur mission étant donné qu'ils sont
tenus d'être présents lors de séances d'hémodialyse pour une trentaine
d'insuffisants rénaux qui se présentent en deux groupes à raison d'une fois
tous les deux jours. A la fin de leurs précédents contrats, ils ont même songé
à débrayer et il a fallu les assurances du directeur de l'EPSP El Ghoualem sur
la signature d'un nouveau contrat de travail à durée déterminée pour les
convaincre. Ce dernier, contacté hier, estime que la question des vacataires
reste une problématique nationale et qu'hormis les contractuels recrutés avant
2008, la gestion du personnel recruté par la suite constitue un casse-tête pour
les gestionnaires des établissements étant donné qu'ils ont été recrutés pour
des besoins pressants mais sans tenir compte de la nouvelle procédure fixée par
la Fonction publique. Du coup, plus de 60 agents sont concernés par ces
dispositions et par conséquent même le versement de leurs salaires devient
difficile. En plus, le service d'hémodialyse a été rattaché à l'EPSP, qui est
censé gérer une santé de proximité, alors que ce service offre des prestations
hospitalières. Ce qui constitue un fardeau pour l'EPSP étant donné ses moyens
humains limités. La solution idéale reste selon notre interlocuteur, de revenir
à la norme même si l'implantation de ce service au niveau de la polyclinique de
Haï Daya ne pose pas de problèmes majeurs. En clair, il s'agit d'opérer un
détachement d'un personnel hospitalier pour garantir la bonne marche du
service.