Le président de la FAF Mohamed Raouraoua et son homologue de la LNF
Mohamed Mecherara seraient sur le départ, a-t-on appris auprès de la
Fédération. Les deux hommes s'attellent en ce moment à lancer la Ligue de
football professionnel (LFP), avant de se retirer, d'autant plus que ce projet
tient à cœur à l'actuel président de la LNF. Le mandat des deux présidents se
termine en février 2012. En fait, la mission du président de la FAF était déjà
terminée après le Mondial sud-africain, précise-t-on. En ce sens, le projet du
professionnalisme en Algérie, initié par le président de la République, a été
confié au ministère de la Jeunesse et des Sports et pas à la FAF. Les milieux
proches de Raouraoua annoncent le départ de ce dernier, lequel prépare son
élection au Comité exécutif de la FIFA. Les élections sont prévues le 28
février prochain. En ce sens, il est prévu que Raouraoua annonce son retrait de
la FAF lors de l'assemblée générale ordinaire de la FAF qui se tiendra en
février ou mars prochain. L'AG élective pour désigner un nouveau président de
la FAF devrait intervenir vers juin-juillet de cette année, ajoute-t-on. Le
président de la FAF, qui est candidat en force au Comité exécutif de la FIFA,
souhaite mener sa campagne et préparer son élection dans la sérénité et loin du
tumulte des affaires du football algérien, ce qui explique l'annonce de son
retrait. D'ici l'été, les choses se seront décantées, dans la mesure où le
président de la FAF sera fixé sur son élection à la FIFA ainsi que sur la
qualification de l'équipe nationale à la CAN-2012. A présent, c'est la
succession de Raouraoua qui est évoquée. Des informations annoncent le retour
éventuel de Hamid Haddadj. Toutefois, son passage à la FAF ne plaide pas en sa
faveur, précise-t-on, notamment avec la tristement célèbre affaire du RC Kouba
qui avait saisi à l'époque le Tribunal sportif international. On annonce aussi
l'éventuelle candidature de Mohamed Khelaïfia, connu pour son intransigeance.
Pour ce qui concerne Mohamed Mecherara, il est de notoriété publique qu'il a
toujours travaillé en duo avec Raouraoua. Il a toujours signifié son refus de
s'occuper des affaires de football algérien en solo, préférant exercer avec
Raouraoua. Le départ du président de la FAF devrait être suivi par celui de la
LNF.