L'autorité qui a décidé depuis peu, de
l'arrêt de l'exploitation des deux centres d'enfouissement techniques (CET),
des groupements de communes relevant des daïras d'Aïn Témouchent et Béni Saf,
ont eu, en toute vraisemblance, les raisons pour agir de la sorte. Récemment,
l'autorité chargée du département de l'Environnement avait déclaré à la presse
que les deux CET dont les sites sont situés à Sidi Ben Adda et Sidi Safi ont
été fermés. Cette information suscitant des interrogations et des
préoccupations pour des associations écologiques et environnementales, a été
également mise à la connaissance de l'opinion locale et nationale, à travers
les ondes de la radio régionale d' Aïn Témouchent, il y a quelques jours. A
vrai dire, le nouveau locataire de la direction de l'Environnement voulait
mettre de l'ordre dans ces deux dossiers qui souffraient d'irrégularités et
d'insuffisances constatées à l'issue de visites effectuées sur les sites.
Certainement les conclusions du rapport de la direction de l'Environnement ont
pesé de tout leur poids pour faire valoir la décision de fermeture des deux
CET. Chose certaine est que l'autorité chargée de l'environnement ne s'est pas
contentée de la décision de fermeture des deux centres, bien au contraire, elle
a repris en mains les deux dossiers en vue de reprendre certains travaux avérés
inappropriés et l'inscription d'opérations de réalisation de voirie,
d'électrification, l'alimentation en eau potable et d'assainissement ainsi que
l'aménagement des sanitaires et autres travaux. Une autorité ne s'est pas gênée
pour aller voir comment a été réalisé un CET dans une wilaya voisine et la
différence est de taille. Apporter des corrections pour que les deux CET soient
aux normes est une bonne action citoyenne.