C'est sous les thèmes «Pour une meilleure
organisation du recours au système d'offre de soins, d'une meilleure
amélioration du suivi médical des assurés sociaux et de leurs ayants droit et
d'un meilleur développement d'un partenariat médecins/sécurité sociale pour la
promotion de la qualité des soins, de la prévention et de la rationalisation
des dépenses de santé», qu'une journée d'étude et de sensibilisation a été
organisée avant-hier à Ghardaïa au profit des retraités et leurs ayants droit,
détenteurs d'une carte «Chifa».
Placée sous l'égide du ministère du Travail et des Affaires
sociales représenté par le Docteur Houamet en présence du représentant de la
Direction de la CNAS, le docteur Dekkar, du directeur de la CNAS/ Ghardaïa, M.
Abderahim Hadri, et d'un nombre important de médecins de la wilaya, cette
journée de travail met en exergue la poursuite du programme de développement du
système de sécurité sociale dont l'un des axes majeurs est l'amélioration
continue de la qualité des prestations des organismes de sécurité sociale et
l'élargissement du système tiers payant. A ce propos, le dispositif de
conventionnement (médecins traitant avec la CNAS), instauré par le décret
exécutif N°09-116 du 07 Avril 2009, constitue l'instrument de mise en œuvre du
système tiers payant des soins de santé qui est en cours de déploiement à
Ghardaïa, après avoir été déjà lancé au niveau de quelques wilayas pilotes de
la carte Chifa à travers le pays. Cependant, au cours de cette journée, il a
été retenu, en outre, que toutes les procédures de mise en œuvre de ce
dispositif de conventionnement du médecin traitant ont été codifiées et seront
explicitées par les services de la CNAS au cours des rencontres avec les
médecins conventionnés et à chaque fois que cela est nécessaire grâce à
l'accompagnement de proximité mis en place par la CNAS. Quoi qu'il en soit, il
ne va pas sans évoquer les avis de certains médecins généralistes présents,
concernant les prestations liées au suivi et à la coordination des soins
rémunérés à 250 DA/patient, jugées insignifiantes par la majorité des médecins.