Quelque 55 habitants de la cité des 55 logements à la rue sidi Adda dans la localité de Mazouna ne cessent d'attirer l'attention des autorités locales sur un problème vécu depuis plusieurs années.

C'est en 1984 que 55 enseignants ont bénéficié de logements de fonction, biens appartenant à l'OPGI. Deux ans plus tard, la direction de l'Education de la wilaya de Relizane et l'OPGI ont conclu un accord sur la cession des 55 logements au profit des enseignants occupants les lieux sous la formule d'une location-vente, le logement étant estimé à l'époque à 190.000 DA.

La plupart des enseignants ont payé la totalité de leur dû avec quittance de payement comme preuve à l'appui. Mais n'ont jamais été destinataires des actes de propriété 24 ans plus tard. Malgré les ultimes doléances «nous avons frappé à toutes les portes, OPGI, APC, daïra mais en vain» précise que les services de l'OPGI ont argumenté le refus de nous délivrer les actes de propriété du fait qu'ils sont en conflit judiciaire avec le propriétaire initial du terrain. Un particulier de la région de Mazouna «nous ne pouvons ni vendre ni procéder à des réparations sur nos propres logements» crie un autre occupant des lieux jusqu'à quand cette situation va perdurer termine-t-il.