|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Le SG du FLN Abdelaziz Belkhadem a, dans une conférence de presse animée
hier au siège du parti à Hydra, affirmé que son parti est loin de présenter un
quelconque signe de crise. Il positive la contestation qui s'est manifestée
après le renouvellement des kasmas et l'installation de nouveaux bureaux et SG.
Selon lui, il s'agit plutôt «d'un signe de bonne santé du parti».
En vainqueur de la tempête qui a secoué son parti depuis l'été dernier et affichant une grande satisfaction, Abdelaziz Belkhadem dira que le Comité central (CC), dans sa troisième réunion, a regroupé plus de monde qu'à aucun moment par le passé. 321 présents sur les 351 que compte le CC avec 13 absences justifiées et 17 non justifiées. Il précise à propos du dernier chiffre qu'il s'agit de redresseurs qui ont préféré porter leur contestation en dehors des structures du parti. «S'il s'agissait pour eux d'un débat d'idées, ils l'auraient étalé au comité central et qu'ils soient les bienvenus». Mais, ajoute-t-il, «il s'est agi là de visées fractionnelles que ne nous tolérons pas». Il précisera que parmi ces absents (non justifiés) se trouvent des militants «mécontents» dont la contestation a trait à une partie des membres composant le bureau politique du FLN, à l'exemple de Abdelkader Hadjar. S'agissant des deux principaux animateurs de cette contestation (l'on comprend qu'il s'agit de El-Hadi Khaldi et Mohamed Séghir Kara), il est précisé que leurs activités au FLN ont été gelées lors de la dernière session du CC du parti. Mohmoud Khoudri, ministre des Relations avec le Parlement et Mohamed Bourayou ont été destitués de leur responsabilité au sein de la commission de discipline par le comité central dans sa dernière réunion à Zeralda. Belkhadem appellera, tout de même, les animateurs du mouvement de contestation à rejoindre le parti. «Je n'ai rien contre eux, qu'ils viennent s'excuser», a-t-il lancé. Il précise que le FLN a toujours été ouvert et qu'il y a lieu pour chacun de s'imposer par des idées et par une base qui finira par l'emporter et non pas en usant des manœuvres. Répondant aux questions de l'assistance, Abdelaziz Belkhadem dira, à propos du soutien du FLN à la candidature de Abdelaziz Bouteflika aux élections de 2014, que «nous lui apportons notre soutien, car il s'agit du président de notre parti que nous soutenons». Et d'ajouter avec ironie «par là, nous voulons dire aux autres de ne pas trop fatiguer leurs étalons avant la course finale». Il poursuit «ne nous éloignons-nous pas du plus proche pour courir derrière celui qui est loin de nous ? » |
|