La circulation à Djelfa est devenue
insupportable et la ville étouffe. Malgré la présence des policiers dans les
ronds-points, la circulation cause beaucoup de désagréments aux citoyens,
piétons et automobilistes. La situation est telle que beaucoup d'automobilistes
préfèrent prendre les transports en commun et se passer de leurs véhicules pour
éviter le stress de la conduite. Les Djelfaouis, qui ne sont pas habitués à une
telle circulation, sont visiblement très gênés. Le stationnement des bus et des
taxis (Hadhari) en plein centre-ville y est pour beaucoup. Le plus grand marché
de légumes est également au cœur de la ville. Heureusement que la plupart des
administrations ont été déplacées dans les cités (celle du 05-Juillet surtout).
Beaucoup de personnes se plaignent de ne
pas arriver à temps à leur travail. Elles sont malgré tout sanctionnées par
leurs patrons. Que dire des plaques de signalisation. Elles sont très
insuffisantes et surtout placées anarchiquement, sans une réelle étude (des
plaques de sens interdit mal placées, pas de jours pairs et impairs,
non-respect des trottoirs peints et des lignes continues et discontinues?).
Heureusement que les feux de signalisation fonctionnent encore. «Si, dans les
cités, il y avait toutes les commodités (marché, antennes des administrations,
supérettes, pharmacies, salle de soins, etc.», les riverains ne seraient pas
obligés d'aller au centre-ville et celle-ci se sentirait mieux, nous diront des
citoyens. Les bus de l'ETD rendent, certes, beaucoup de services aux citoyens,
mais leur gabarit gêne énormément la circulation, surtout au niveau des ronds-points.
Un itinéraire spécial bus et un stationnement moins encombrant pour les taxis
seront vraisemblablement très utiles pour une plus grande fluidité de la
circulation.