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El-Tarf: L'eau reste saumâtre

par A. Ouelaâ

Aux ressources et potentialités hydriques que recèlent les nappes phréatiques et barrages, ils sont presque 200.000 habitants des communes de Dréan, Besbès, Zerigzer, Chihani et Chebaïta Mokhtar à endurer, depuis des lustres, le calvaire de l'eau saumâtre qui coule dans leurs robinets.

Situation qui a favorisé la prolifération des camions-citernes vendeurs d'eau potable autorisés par les services compétents. Ceci dit, acheter de l'eau pour les besoins de la cuisine et la consommation n'est pas fait pour parer aux aléas de la corrosion de l'eau salée sur la robinetterie, le sanitaire et autres équipements comme les machines à laver où même le linge qui y passe ne retrouve pas l'éclat voulu. De ces gros consommateurs d'eau potable auprès de ces camions, il y a bien sûr, les restaurants et les cafés maures. Cette situation a, à maintes reprises, exacerbé les habitants de ces communes qui ont fait contre mauvaise fortune bon cœur, non sans le faire savoir à qui de droit, à chaque fois que cette opportunité se présente à eux. En ce sens, le wali en visite de travail récemment dans la commune de Dréan a eu une vision des choses sur la conduite d'eau potable douce venant du barrage de Mexa pour alimenter les deux grandes communes et chefs lieux de daïra que sont Besbès et Dréan et dont le débit est loin de satisfaire leurs besoins puisque cette eau est mélangée à l'eau saumâtre provenant des forages. Le DHW devait apporter quelques réponses pour le règlement définitif de ce casse-tête avec la réalisation prochaine d'une mini unité de dessalement, le changement de la conduite à partir des salines et l'augmentation des quantités d'eau à partir du barrage de Mexa qui passera de 100 à 200 litres par seconde.