Les ambulanciers privés menacent d'aller vers une grève si leurs doléances ne sont pas prises en considération par les pouvoirs publics. Sous la houlette de leur fédération, ils ont tenu une assemblée générale jeudi dernier à Alger, assemblée qui a réuni entre 70 et 80 participants (transporteurs ambulanciers) qui ont rédigé un rapport sur la situation de leur activité.

 Ils adresseront ce rapport au courant de cette semaine au Premier ministre afin qu'il soit examiné, faute de quoi, disent-ils, «le recours à une grève se précisera après le 13 janvier prochain».

 Cinq revendications sont mises en avant par la fédération des ambulanciers. Il s'agit de les exonérer de la TVA en ce qui concerne le transport de malades, estimant qu'ils participent à un acte médical sans plus. Ils considèrent également que les tarifs de transport de malades sont bas, alors que les prix des pièces automobiles notamment sont en constante augmentation. Le troisième point de leurs revendications est lié au retard des payements de services par la CNAS, ce qui se répercute négativement sur leur activité. Enfin, la fédération demande à ce que les ambulances dites «légères», destinées au transport de malades ne se trouvant pas en situation d'urgence, soient préservées de l'obligation d'accompagnement par un infirmier.