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Probablement charmés par les solutions envisagées dernièrement par le
wali de Constantine pour le cas des habitants des chalets de la cité El-Gammas,
les occupants des 22 chalets de la cité 116 logements de Didouche Mourad
montent au créneau afin d'attirer l'attention des autorités sur leur situation,
qui ne diffère pas, disent-ils, des premiers cités.
En effet, les problèmes qu'ils ont évoqués sont communs à tous les occupants des chalets éparpillés sur le territoire de la wilaya. En premier lieu, le problème de l'amiante qui touche à leur santé, ensuite l'état de délabrement avancé de leurs habitations qui ont été construites en 1990 et conçues pour une durée de vie maximale de 10 ans. Ils se plaignent en outre que leurs habitations sont dépourvues de gaz de ville. «En été, nous souffrons d'une chaleur suffocante à l'intérieur des chalets, en hiver c'est le froid glacial et l'humidité que nous subissons à cause de l'absence de gaz, car la Sonelgaz exige des murs construits en dur pour effectuer les branchements», disent-ils. Ils affirment, entre autres, que les nombreuses démarches qu'ils ont entreprises auprès des autorités locales et de la wilaya, au fil des années passées, n'ont jamais abouti et leur problème demeure posé dans toute son ampleur». Interrogé, le président de l'APC de Didouche Mourad, M. Boucheham, a répondu que la municipalité est au courant du problème des chalets implantés sur le territoire de la commune. «Historiquement, il y avait dans notre commune 42 chalets qui servaient de base de vie aux cadres et aux travailleurs de la société italienne Bortolazzo, qui a quitté les lieux il y a longtemps. Les 22 chalets en question ont été occupés par des travailleurs d'entreprises de la wilaya. Au cas où nous bénéficierons de programmes dans le cadre de l'éradication de l'habitat précaire, nous ne manquerons pas d'y intégrer ces citoyens», promet le président de l'APC. Il rappelle que »le problème des chalets existe au niveau national» et il se contentera de promettre encore que toute solution qui serait retenue par les pouvoirs publics pour régler ce problème, sera appliquée dans la commune. M. Boucheham avancera aussi la possibilité de trouver une autre issue au problème, dans la mesure où la commission de daïra décide de se désister de ces chalets. « Dans ce cas, notre porte est largement ouverte aux occupants de ces chalets pour leur apporter notre concours afin de leur permettre de bâtir des habitations en dur. Aussi, nous leur demandons de se rapprocher des services de la mairie pour examiner ensemble toute éventuelle solution qui serait conforme à la réglementation en vigueur». Rappelons à ce sujet que le wali de Constantine, M. Noureddine Bedoui, s'est montré sensible au problème vécu par les occupants des chalets, et avait promis dernièrement, au cours d'une visite qu'il a effectuée à la cité d'El-Gammas, qu'il allait étudier l'éventualité d'accorder une aide individuelle aux familles qui occupent des chalets dans le cadre du dispositif de crédit au logement consenti par l'Etat. Evaluée à 70 millions de centimes, cette aide pourrait leur permettre de rebâtir en dur leurs habitations et dépasser ainsi tous les problèmes évoqués. |
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