|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
En plus d'être privés de soins de proximité, les habitants de Carteaux
assistent impuissants à la transformation du chantier de la polyclinique, dont
les travaux sont à l'arrêt, en un véritable lieu de rencontres de tous genres.
Dans une pétition adressée au directeur de la santé de la wilaya d'Oran, et ce après avoir sollicité directement l'intervention du wali, les riverains mettent en garde ce responsable sur les dangers que représente ce chantier. Ils estiment que leur joie de voir le site de l'ancien centre, vieux de plus de 70 ans et qui représentait de réels dangers, abriter une structure sanitaire n'a duré que quelques mois ; et aujourd'hui, c'est la désillusion. Les habitants de ce quartier considèrent qu'il aurait été préférable de laisser l'ancien centre fermé mais sécurisé que de le raser et lancer des travaux sur un projet actuellement en souffrance. Dans une de ses sorties sur le terrain, le wali d'Oran avait fait remarquer que la question de l'achèvement des projets devient primordiale, en estimant qu'il ne s'agit pas uniquement d'entamer des opérations inscrites sans avoir les moyens de suivi de leur réalisation. Cette structure, rappelons le, est gérée par l'EPSP d'Es-Seddikia, qui a sous sa coupe une vingtaine de structures entre centres, salles de soins et polycliniques. Il y a près d'une année, un dispensaire et une polyclinique ont été ouverts au grand bonheur de la population de l'USTO. Parallèlement, il y a eu le lancement de quatre projets respectivement à Carteaux, Bir El-Djir, Akid Lotfi et Belgaïd. Selon certaines sources de cet établissement, il est question d'ouvrir prochainement les polycliniques de Bir El-Djir et Akid Lotfi et de relancer les projets de Belgaïd et Carteaux, dont les enveloppes financières ont été pourtant allouées. |
|