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Une école sera convertie en centre de recherche à Es-Seddikia: Les inquiétudes des parents d'élèves

par Houari Barti

Le projet de convertir l'école Toula Abdelkader à Es-Seddikia en un Centre régional de la recherche et de l'éducation ne semble pas faire que des émules, surtout s'il intervient, comme le redoutent les parents d'élèves, durant l'année scolaire en cours. La raison est qu'un tel projet induit obligatoirement le transfert des quelque 150 élèves de cette école vers celle mitoyenne «Bentoub 1». Les parents d'élèves, même s'ils ne remettent pas en question le caractère «utile» d'un tel projet pour le secteur de l'Education, affichent tout de même de sérieuses appréhensions quant à la pertinence de procéder au transfert des élèves en pleine année scolaire, ce qui ne manquera pas, selon eux, de perturber aussi bien les élèves que leurs enseignants. «Jusqu'à preuve du contraire, il s'agit d'un projet. Et par essence, un projet induit une planification et une étude minutieuse pour lui garantir tout le succès escompté, surtout qu'il y a, en parallèle, un transfert des élèves vers un autre établissement qui doit se faire sans porter préjudice sur le cursus scolaire des enfants. On n'est pas dans une situation d'urgence pour procéder à un transfert des élèves d'une manière aussi hâtive», affirme la mère d'une élève qui prépare cette année l'examen de 6ème. Mais ce que les parents d'élèves contestent le plus, c'est le peu d'informations qu'ils ont eues de la part de la direction de l'école. Du côté de la direction de l'Education, le mystère reste également entier. «Tout ce qu'on sait aujourd'hui, se limite à des bruits qui font état d'un transfert des élèves. Nous ne savons ni quand, ni comment ce transfert aura lieu», déplore-t-on. Nos tentatives d'avoir des explications sur ce projet (conversion de l'école et transfert des élèves) de la part de la direction de l'Education, se sont toutes avérées vaines. Après plusieurs coups de téléphone qui n'ont trouvé personne au bout de fil, nous nous sommes présentés au siège de la direction de l'Education, dans l'espoir de rencontrer éventuellement le secrétaire général ou les deux chargés de la communication. Là aussi, on a dû rebrousser chemin, avant même de franchir le seuil du portail. «Le secrétaire général doit sortir, et les deux chargés de la communication sont retenus par d'autres obligations», nous affirme le gardien.