En dépit de leurs
multiples démarches le calvaire des 75 travailleurs de l'entreprise nationale
de liège, dissoute en janvier dernier, tarde à connaître son dénouement. En
effet, dans une requête transmise à la direction générale de SGP du SODIAF, ces
derniers s'insurgent «contre les violations de textes règlementaires» et
déplorent, par ailleurs, la non application de la convention de branche dont
ils étaient destinataires en 2006, en dépit des directives des responsables
dudit groupe. Sur un ton virulent les travailleurs licenciés soulignent que
cette négligence est en flagrante contradiction avec la loi 90/11 du 21 avril
1990, avec la relation individuelle de travail. Plus loin les 75 travailleurs
s'interrogent sur le fait que les travailleurs de l'usine d'Aokas, relevant du
même groupe, ont bénéficié de l'application de toutes les dispositions de la
nouvelle grille de salaires soit 40% d'augmentation et à raison de 2 mois de
salaire par ancienneté alors qu'ils étaient assujettis à la convention
collective de 1998 dont la validité est de 3 ans et qui n'a jamais été révisée.
Pour cela, ils
estiment avoir été lésés dans leurs droits dans cette opération d'indemnisation
qui demeure, selon eux, entachée d'irrégularités.