Ayant élu domicile dans une tente depuis plus de dix-huit (18) mois,
après l'effondrement de leur habitation, au niveau de la rue Cheikh Ramci
Mustapha à Carteaux, les membres d'une famille composée de 10 personnes dont le
père est un handicapé à 100% lance un appel de détresse envers les autorités
publics et à leur tête le wali d'Oran. Cette famille dont l'habitation sise au
9 rue cheikh Ramci (ex-Languedoc) est tombée en ruine l'année écoulée s'est
réfugiée sous une tente érigée non loin de leur maison. Nous avons frappé à
toutes les portes, en vain. A ce jour, rien n'a été fait pour nous», dira l'un
d'eux, avant d'ajouter que le chef de cette famille est une personne âgée
atteinte de maladie chronique et handicapée à 100% et vit dans des conditions
très difficiles dans le froid, les risques d'agression et d'attaques d'animaux
errants.
«Nous interpellons le wali d'Oran pour trouver une solution à notre
problème et mettre fin à notre calvaire», conclut le même interlocuteur». En
effet le cas de cette famille n'est pas unique. A quelques semaines de la
saison hivernale, l'alerte gagne déjà les habitants occupant ces vieilles
bâtisses qui auront encore un autre hiver à passer dans des maisons menaçant de
s'effondrer à n'importe quel moment. Les dernières pluies qui se sont abattues sur
la ville d'Oran, la semaine écoulée, n'ont fait qu'accroître la peur et les
risques. A El Hamri comme à Sidi El Houari, Bel Air ou Saint Eugène, les
citoyens parlent de leur souffrance au quotidien.