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La somme de 33 milliards de centimes est le
coût du projet de protection de la ville de Bordj Badji Mokhtar contre les
inondations.
Un projet d'une grande importance que le wali d'Adrar, M. Sassi Ahmed Abdelhafid, a inspecté mercredi. Un taux d'avancement de 90% a été enregistré, des précisions ont été données sur place sur l'historique des inondations qu'avait connues la région de Bordj Badji Mokhtar. La réalisation de la base de vie de la police de frontière était au menu de la visite. Une enveloppe de 7 milliards de centimes a été réservée à cette opération qui vise à améliorer la qualité de vie de la police dans une zone de frontière qui est la première porte du fléau d'immigration clandestine, un taux de réalisation de 95% a été signalé. D'autres projets en relation directe avec le citoyen ont été visités et d'autres ont été lancés à l'occasion de la visite du wali d'Adrar de trois jours à cette daïra frontalière composée de la commune de Bordj Badji Mokhtar qui est située, rappelle-t-on, à 800 km d'Adrar et la commune de Timiaouine qui est, quant à elle, à 950 km du chef-lieu d'Adrar et quelques kilomètres seulement du Mali. De nombreux projets sont à examiner lors de cette visite d'inspection qui a coïncidé avec la fête du chameau lancée ce jeudi en présence des éleveurs des wilayas du Sud. La délégation s'est rendue au centre d'épidémiologie en cours de réalisation dans la commune de Bordj Badji Mokhtar. Un centre qui sert à lutter contre les maladies qui risquent de s'infiltrer avec la présence des immigrés clandestins sans aucun contrôle médical. Le problème de la route n°6 qui n'est pas totalement goudronnée, représente un vrai obstacle pour le développement de toute la région de Tansrouft et la région de Bordj Badji Mokhtar en particulier. Cette route indispensable sur le plan sécuritaire était également au menu de la visite. Seulement 240 km sont achevés parmi les 650 km qui relient Reggane à Bordj Badji Mokhtar. La lenteur dans la réalisation et l'inscription des programmes par tranche sont la cause principale, selon un cadre de la daïra de Bordj Badji Mokhtar. Les habitants de cette commune ont soulevé lors de la rencontre avec la wali le problème de cette route qui a été lancée depuis 2001. Un rêve pour développer toute la région. La santé, le chômage et l'élevage sont des facteurs de stabilité dans cette région frontalière qui nécessite un programme spécial d'encouragement pour l'investissement pour stabiliser la population de cette région. Les habitants de la commune de Timiaouine ont soulevé, quant à eux, le problème d'alimentation en électricité qui se pose avec acuité. Il est à noter que Sonelgaz n'a jamais existé dans cette zone de frontière, et les 400 foyers que compte cette commune sont alimentés en électricité par des groupes électrogènes mis en place par les responsables au niveau de la commune, ils fonctionnent de 17h à 21h. Le manque de carburant et l'entretien difficile des groupes rendent la tâche très difficile pour la commune. Une situation qui dure depuis l'indépendance du pays. Un projet de connexion électrique de Timiaouine à Bordj Badji Mokhtar est en cours de réalisation sur une distance de 150 km. Les travaux ont été confiés à une société égyptienne, mais les travaux sont à l'arrêt. Il est à noter que le problème de l'électricité de ces 400 foyers de Timiaouine peut trouver une solution et sera réglé dans le cadre du développement durable en utilisant les énergies renouvelables, solaire et éolienne, surtout avec l'immense potentiel dont dispose la région. La santé, l'école, l'agriculture et l'élevage sont autant de dossiers importants soulevés par la population. L'éradication de l'exode de la population de cette région sise à 18 km seulement de la frontière, impose l'amélioration des conditions de vie des habitants, qui sont des gardes de frontière civils permanents en collaboration avec les services de garde de frontière. |
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