La direction des Travaux publics, qui avait procédé au recensement de près de 10 points noirs, perturbant la circulation aux entrées de la ville de Constantine, lancera à partir de la semaine prochaine, des travaux visant à «solutionner» le plus important d'entre eux, à savoir celui de la descente d'El Menia, plus connu sous le nom de «descente de la mort».

Selon le responsable du service entretien de l'administration en question, Djeha Abdeldjalil, «il s'agit de travaux d'aménagement d'un sens giratoire qui comportera plusieurs couloirs. Il sera situé au carrefour de la RN 27, au niveau de la cité Améziane et du rond-point d'El Menia, en face du commissariat. Le coût du projet s'élève à 1,3 milliard de centimes et sa réalisation a pour objectif une meilleure fluidité de la circulation automobile à cette entrée de la ville».

Et notre interlocuteur de préciser que, «ce carrefour a de tout temps constitué un casse-tête pour tout le monde, où l'anarchie régnait en maîtresse et où de nombreux accidents graves et parfois mortels, surviennent fréquemment ». Et de poursuivre que, «ce lieu de triste réputation, d'ailleurs désigné par la «descente de la mort», se caractérise par l'existence du phénomène de cisaillement de rues aux multiples directions que doivent prendre les différents véhicules et qui nécessite, pour une meilleure fluidité, un respect strict de la priorité. Mais cette culture manque beaucoup à nos automobilistes», commentera notre vis-à-vis. Selon M. Djeha, la solution idoine pour ce cas consiste en la création d'un sens giratoire, où chaque automobiliste qui s'y engage aura son couloir pour se rendre vers la direction voulue. Et d'ajouter «ainsi, il sera peut-être mis fin aux phénomènes de cisaillement et de refus de priorité, cause de la majorité des accidents en cet endroit. Je dis peut-être, parce qu'il faut dire qu'en la matière, il est impératif que les usagers de ce sens giratoire respectent scrupuleusement les indications des plaques concernant le respect du code de la route qui seront installées au niveau de l'ouvrage».