Alors que l'évènement culturel «Tlemcen,
capitale de la culture islamique en 2011» approche, les structures policières
de la Sûreté de wilaya, qui veillent à la sécurité du trafic routier dans la
capitale des Zianides, font de leur mieux pour assurer la fluidité de quelque
25.000 véhicules qui sillonnent chaque jour la ville de Tlemcen. Selon
l'officier de la voie publique, M. Serhane Mourad, la police de Tlemcen s'est
penchée sur la situation de la circulation routière en milieu urbain qui
constitue le Grand Tlemcen (Tlemcen, Mansourah et Chetouane) et en a étudié les
divers volets à la lumière du diagnostic de la situation de la circulation
routière sous ses divers aspects dans ces trois grands centres urbains. «Un
plan cohérent de circulation routière a été mis en place et ce, afin de réduire
l'acuité du phénomène de l'encombrement de circulation, notamment dans la ville
de Tlemcen et dans le souci de renforcer le contrôle de terrain de la
circulation et assurer le respect de la législation, pour la préservation de la
vie du citoyen et la garantie de sa sécurité», nous dira dans ce cadre M.
Serhane Mourad. Et de préciser: «Nous travaillons également avec les services
concernés à l'aménagement des entrées et sorties de la ville, l'amélioration de
l'état des routes que l'on invoque souvent, l'amélioration de l'éclairage du
réseau routier urbain et de la signalisation et enfin l'élimination des points
noirs et embouteillages». Par ailleurs, deux radars photo sont en fonction
depuis 2007. On a attribué un taux appréciable des gains en matière de sécurité
routière à la mise en place de ces appareils pour la ville de Tlemcen qui
comporte un parc automobile de quelque 138.000 véhicules. «Il s'agit d'une
initiative qui vise avant tout à sauver des vies en favorisant un changement de
comportement, ajoutera M. Serhane Mourad. L'effet dissuasif de ces appareils
est reconnu. Nous savons que la vitesse excessive et le non-respect des feux
rouges sont directement responsables du décès de trop nombreux usagers de la
route».